Cine-Journal (1914)

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— 17 — Mais quand les frais sont couverts et qu’ils gagnent de l’argent, les directeurs n’hésitent plus à augmenter, en proportion des bénéfices, les droits des auteurs. C’est juste, et les directeurs de théâtres ne sont pas étranglé comme en France. Les droits d’auteurs, les droits des pauvres, voilà les deux véritables raisons de la crise subie par le théâtre depuis de longues années. Les frais augmentent chaque jour et les recettes sont sensiblement pareilles. Mais, au cinéma, une autre question vient se poser tous naturellement : Les auteurs auraient-ils l’intention de percevoir un droit sur les films de plein air, sur les voyages, sur les films scientifiques, sur les acrobaties, etc... Mon Dieu ! cela ne serait pas extraordinaire. Ils perçoivent bien un droit sur les œuvres classiques, un droit minime, mais qui existe. Ce droit est-il pour donner aux jeunes auteurs de talent le moyen d’être joué! ! Non. Dormez tranquilles. Mais tout est si bien réglé à la Société des auteurs? Il est interdit à une personne appartenant à un théâtre, comme directeur, comme acteur, comme secrétaire, comme administrateur, etc., de faire jouer une pièce qu’il a faite. Mais M. Sacha Guitry est directeur de théâtre et joue lui-même ses pièces. Mais M. Jean Richepin est directeur de théâtre et fait jouer ses pièces par sa femme. Mais M. Bernstein est directeur de théâtre, le temps tout juste de faire jouer ses pièces. Mais M. Lucien Guitry annonce qu’il jouera la saison prochaine une pièce qu’il vient de terminer ! Et les exemples sont nombreux. Il n’y a pas de mal à cela me direz-vous. Certes. Molière était auteur et comédien, directeur de théâtre. Mais alors pourquoi la Société r interdit-elle à beaucoup pour ne le permettre qu’à quelques-uns. Il est vrai qu’elle permet aussi aux auteurs de faire des ristournes aux directeurs. (On entend par ristournes, une certaine somme remise de la main à la main par les auteur» au directeur qui les joue.) Actuellement, les auteurs sont payés au cinématographe. Ils ont de la chance. Si la Société des Auteurs veut percevoir des droits, qu’ils prennent garde d’êtœ forcés de payer pour se faire filmer un scénario. (A suivre.) A. DUFtLM. A travers les Petites Affiches MM. Noël et C° ont vendu à M. Berthe l’établissement cinéma situé rue Ordener, 1 34. M. Thierry a vendu à M. Duquesnay l’établissement cinéma situé avenue des Batignolles, 33. MM. Obviera et Jardim ont vendu à M. de Faria l’établissement cinéma 37, avenue des Gobelins. M. Blum a vendu à M. Fabra l’établissement cinéma situé 35, rue Castagnary. Mlle Heurotte a vendu à M. Bondy l’établissement cinéma situé 96, avenue de Neuilly, à Neuilly. M. Forest a vendu à M. Marchand l’établissement situé 75, route de Versailles, Billancourt. M. Canus a vendu à M. Tardy l’établissement cinéma situé 31, rue Tandou. M. Brugère a vendu à M. Dubasc l’établissement cinéma situé 57, avenue des Gobelins. M. Léon a vendu à M. Piou l’établissement cinéma situé 42, faubourg Saint-Antoine. La Cinématographie au Service de l’Astronomie Il n’est point de domaines dans la science où la cinématographie n’ait porté avec succès le flambeau de son investigation. En astronomie pourtant, son usage est encore assez peu répandu, sans que les résultats obtenus jusqu’à ce jour permettent de conclure à son impuissance. Nous possédons quelques belles épreuves cinématographiques de la lune. La caméra a vaincu l’immensité des distances qui nous séparent de la blanche planète. Déjà, en 1912, la Messter Film C“ obtenait des vues intéressantes de l’éclipse de soleil visible à Berlin; la maison Gaumont, à Paris, avait également fixé sur la pellicule ce phénomène, créant ainsi des documents scientifiques du plus grand iiitérêt. L’emploi plus fréquent de la cinématographie pour les observations astronomiques est une question qui doit retenir l’attention des savants et des chercheurs. L’intérêt de la science qui poursuit la connaissance des mondes qui nous entourent exige que les technicien? s’emparent du problème. Certes, les difficultés