Cine-Journal (1914)

— 25 — L’Hygiène au Cinéma Il y a peut-être lieu de déplorer le peu d’empressement que l’on apporte à l’établissement et à la projection des films instructifs ou éducatifs, car ces derniers semblent être de nature à intéresser au plus haut point la majorité du public. De plus, il est à la connaissance de tous, que la plupart des pays étrangers font des efforts sérieux ayant pour but d’instruire et d’éduquer leurs habitants respectifs par les nombreux moyens que le cinématographe met à leur disposition. Il y a précisément lieu de signaler toutes ces manifestations vulgarisatrices, parce qu’il est possible d’en tirer des enseignements précieux qui tendent tous à démontrer péremptoirement l’importance que peut prendre l’industrie du film au point de vue scientifique. Je dirais plus, de semblables projections en public doivent être prises en considération par tous les directeurs de cinémas, afin d’empêcher des réalisations proches, comme celles du cinéma dans les mairies indiquées par mon confrère Viator, et judicieusement discutée en un éditorial du Ciné-Journal. * Afin que nul n’en ignore, voici, au hasard, ce qui se passe actuellement en Amérique. Un chirurgien chef des services d’hygiène des Etats-Unis, M. C. Rucker, a reçu des pouvoirs compétents, la mission de diriger des conférences publiques dans l’Etat de Washington, dont le but tend à enseigner au peuple les notions élémentaires d’hygiène et d’éducation physique bien souvent méconnues. Les films qui seront projetés en grand nombre, concerneront la puériculture, l’analyse du lait, la nourriture des jeunes enfants, la préparation des antitoxines et des vaccins, l’analyse de l’eau, l’examen médical des émigrants à New-York, etc... Les hôpitaux militaires et navals ont, paraît-il, été filmés. D’autres bandes traitent des maladies, telles que la typhoïde, la peste bubonique, la malaria, le tétanos. En outre pour impressionner vivement l’imagination des enfants il a été tourné une série de vues où toutes ces notions d’hygiène ont été condensées en de petits drames bien interprétés. Comme on peut s’en rendre compte, par 1 exposé ci-dessus, l’Amérique en est à l’exécution, alors qu’en France, nous n’en sommes qu’à l’élaboration. En effet, le docteur Richard, membre de l’Académie de Médecine de Paris vient d’accepter la présidence d’une ligue dite de la <( Mouche et du Rat ». Si le titre de ce groupement n’est pas heureux, il y a lieu pourtant de souligner que ses fondateurs essaient de faire œuvre utile en recherchant la solution d’un problème dont la rifl.riUFfl.CTURE DE FAUTEUILS AUTÜMATIQUES POUR Cinôs, Théâtres et Forains h. MARCHAND i rQeHiiDert,LaYAREIINE-SAINT-HlLiIRE (Seine) TÉLÉPHONE ; 149 Matériel pour Cinémas et Concerts TÉLÉPHONE PARDON et C^®, 7 à 19, Boulevard St»Jacques, PARIS 8ia*8i 812-81 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIAHTES PORTES ET PANNEAUX ORILLAOES POUR CINÉMAS ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE PARDONLI-PARIt QKILLES ARTICULÉES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR S UR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements