Cine-Journal (1914)

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— 49 — L’Opinion des Autres Comment les ^ens de lettres discutent entre eux la question des droits d’auteurs en matière d’adaptation cinémato^raphistcs. On lit dans la Patrie : Chaque jour, le progrès fait surgir de nouvelles questions de toutes sortes auxquelles personne, naturellement, n’avait encore songé, la divination de l’avenir n’appartenant pas plus au législateur en particulier qu’aux hommes en général. Il suffit, pour s’en rendre compte, de parcourir seulement la rubrique des tribunaux, lecture moins attrayante le plus souvent qu’instructive, j’en conviens. C’est à peine si elle ressemble à celle d’il y a vingt ans. Je ne veux point dire, malgré l’évidence de cette constatation, que la criminalité se soit perfectionnée. Mais on y trouve presque à chaque ligne des mots, des délits, des considérants nouveaux qui ouvrent tout un horizon nouveau à la chicane et au code. Prenons-en un au hasard : le délit de fuite. Existait-il, jadis? Non, car il n’y avait pas d’automobilistes dévalant à cent kilomètres à 1 heure sur les routes, après avoir écrasé de malheureux piétons euxquels ils n’avaient eu garde de porter secours. Mais, depuis, l’automobile est entrée dans nos mœurs et elle a engendré des conflits professionnels et extraprofessionnels qu’il a bien fallu régler. De même, le cinématographe a ouvert une voie toute nouvelle non seulement à une catégorie innombrable d’inventeurs, de producteurs, d’exploitants, mais encore aux gens de lettres. Tout d abord, il n’avait été considéré que comme un amusement pour les enfants. Le public y a rapidement pris le goût que l’on sait. C’est une des inventions qui, depuis plusieurs siècles, ont eu le plus heureux “^ort. Mais bientôt, il fallut donner aux specti, urs autre chose que les scènes comiques sortitj du cerveau peu imaginatif de régisseurs improvisés. On s’adressa alors à des auteurs de métier qui composèrent des livrets ingénieux où toutes les ressources de la nouvelle formule dramatique furent adroitement mises en valeur, dans un incessant perfectionnement. Puis, peu à peu débordés, ceux-ci en arrivèrent à transformer en films tout ce qu’ils trouvèrent sous leur main. On commença à tourner Victor-Hugo; on finira par Flaubert et après Michel Strogoff, nous verrons peut-être bien à leur tour, sur l’écran, les Confessions de JeanJacques. Chi lo sa? De ce jour-là, cependant, se présentèrent une foule de questions que, dans la fièvre du succès foudroyant autant qu’inattendu, on n’avait pu prévoir. Il y en a d’importantes. D’abord, celle du pourcentage auquel les auteurs prétendent sur les recettes, assimilant les spectacles cinématographiques aux représentations dramatiques. Malgré l’héroïque "résistance des directeurs d’établissements, il n’est pas possible que les auteurs ne finissent par avoir raison. Après bien des grincements de dents, cela finira certainement par s’arranger au mieux des intérêts des deux parties adverses. Et ce sera justice! Il y a ensuite celle que l’on appelle : « l’adaptation cinématographique ». Mais ce n’est plus contre les exploitants de films que les hommes de lettres ont à se défen jaHSBSa5HSSSHSSSZ5Z5HSZSESEJSaSZSHSaEESiLSZSESH5HHSSZ5ESHS2SE5SE5ZSZSaSHSZ5SSS5ESZSE5a Les POSTES CINÉMATOGRAPHIQUES Avec Éclairage Électrique établissements OU Oxydelta J , []) El iV\ A K I A 35, RUE DE CLICHY. PARIS Sont en vente avec FACtLtTÉS DE PAIEMENT aux Prix originaux et avec leur garantie L’INTERMÉDIAIRE >17. RUE MONSIGNY ^ ■ESESZSZSZSESclSZSiaSZSHSHSESESZSESESZSHSHSZSZSZSZSZSaSZSHSaSSZSZSZSZSZSP-ïHffESHSaSZS'if ;