Cine-Journal (1914)

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JACQUES L’HONNEUR Grand Drame des Films Populaires d’après î’œuVre de Léon SAZIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ seul à seul, et lorsque le train se met en marche ils poussent un soupir de satisfaction : « Enfin seuls! » Confortablement installés dans un coin du compartiment, persuadés d’être tranquilles, Adolphe ayant donné un large pourboire au conducteur pour qu’il ne laissé monter personne, ils se murmurent à l’oreille ces mots sans suite qui sont l’expression de la tendresse et de la joie. Mais leur bonheur est de courte durée, le chef du trafic prenant le train à une station intermédiaire, monte dans leur compartiment Adolphe furieux se montre malhonnête vis-à-vis de l’étranger. Celui-ci peu endurant, profite de son autorité pour le faire descendre à la prochaine station. Charlotte continue seule le voyage. Adolphe arrêté languit dans sa cellule et Charlotte s’ennuie mortellement dans les grandes pièces du nouvel appartement. La séparation leur semble bien longue à tous deux et ils attendent avec impatience le moment où ils seront à nouveau réunis. A peine libre, Adolphe court retrouver sa femme, ils vont donc enfin pouvoir goûter le bonheur d’être ensemble! Ils se trompent. Un premier télégramme; des parents de Charlotte annoncent leur arrivée prochaine; puis un second télégramme arrive, deux vieilles tantes se font un plaisir de les venir voir. N’auront-ils donc jamais un moment de solitude? Bien inspiré, Adolphe loue en ville, une chambre meublée. Un gentil mot glissé en cachette à sa femme, l’invite à s’y rendre. Malheureusement, Charlotte égare le billet, sa mère le trouve et croit qu’ Adolphe trompe déjà sa femme. La famille indignée décide de donner une leçon au trop inconstant mari, et se rend en grand cortège à l’adresse indiquée sur le petit mot. Le pauvre Adolphe est saisi et ramené à la maison. Charlotte semble se résigner et ne cherche plus à se trouver seule avec son mari. Un des amis d’Adolphe, le docteur Hubert, médecin aliéniste, conseille au jeune homme de simuler des troubles cérébraux. Charlotte est rapidement mise au courant de la ruse, et lorsqu’apparaîssent les premiers symptômes de délire, elle prie son père d’aller au plus vite quérir le docteur Hubert. Celui-ci conseille la camisole de force et sans plus tarder en