Cine-Journal (1914)

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— 67 — Caran d’Ache, applaudir aux chansons de Mac Nab et de Jules Jouy. Un beau jour, les chansonniers à la mode furent solhcités d’aller « faire un cachet », dans les salons du Faubourg. Ils exultèrent et des crit'ques graves célébrèrent en termes dithyrambique, ce triomphe de Montmartre qui venait de conquérir tout Paris. A cette nouvelle, Rodolphe Sali? haussa les épaules et dit à ses bohèmes ravis de leur aubaine, ce que le père Franconi avait déjà dit à ses acrobates : « Imbéciles! Vous croyez avoir fait fortune; vous venez de vous ruiner : vous avez tué votre pou'e aux œufs d’or ». Et, de fait, quand les mondains surent qu’ils pouvaient entendre chez eux-mêmes les chansonniers de Montmartre, ils ne se donnèrent plus la peine d’escalader la Butte. Et vous savez ce qu’elle est revenue. Les artistes et les auteurs dramatiques viennent, je crois bien, de commettre une erreur de même nature avec lie cinéma. Ce sont les comédiens qui ont commencé et le Phare vous a déjà révélé quels « cachets » extravagants paient à nos vedettes de la ComédieFrançaise et d’ailleurs nos fabricants de films sensationnels. Voilà qui est fort bien, certes! Mais, pour ne prendre qu’un exemple, pensezvous que le public d’une petite ville sera disposé à payer dix ou douze francs un fauteuil pour aller voir Sarah Bernhardt dans la Dame aux Camélias quand le cinéma la lui a montrée, quelques jours bavant, dans la même pièce, pour vingt ou trente sous seulement?... Les auteurs ont, d’ailleurs, suivi le mouvement. Et non pas seulement les écrivains de pacotille, les inventeurs de mélos ridicules ou de vaudevilles fastidieux. Les maîtres les plus incontestés du théâtre, les plus illustres poètes ne dédaignent plus aujourd’hui les ressources que leur apporte le cinéma. Ils ne se contentent pas de laisser « tourner » leurs plus célèbres productions, comme M. Henry Bataille, dont des montreurs de films promènent en ce moment l’admirable Femme Nue à travers toute l’Europe, lis travaillent directement pour l’écran lumineux, comme M. Gabriel d’Annunzio lui-même dont on vient, cette semaine, de donner à Rome la première représentation d’une œuvre spécialement composée pour le cinématographe, Cabiria, histoire compliquée d’une petite Sicilienne au troisème siècle avant l’ère chrétienne. Lampe-plafonnier JUPITER VOUE OIELIER DE PRISE DE VDE est vieux jeu et il est installé en dépit de tous les principes d’économie, si vous employez d’autres lampes que celles qu’utilisent presque toutes les Fabriques de Films importantes. Ces lampes sont : La Lampe dnématogs^aphiiiue JUPITEftf â pied. La Lampe^piafonniei* spéciale JUPITEB. La Lampe JUEITER, à main, dite Lampe tSamin. La Lampe <JSMPiTER, à effets solaires, de 12.000 bougies. Soeiété ÉleetropliotoppMpe JUPITER. Braubaclistrasse24, Francfert s.-le-Mein Lampe JUPITER d main Lampe cinématographique JUPITER à pied Fournisseur de toutes les Fabriques de Films notoires. Lampe JUPITER d effets solaires avec avant-corps sans verre dépoli