Cine-Journal (1914)

— 114 avec la M. P. Sales Agency et avant cela travaillait avec MM. Butchers. * Citons quelques nouvelles Compagnies intéressantes : Pioneer Dramatic Variety A Film Agency, Charles Street, Cardiff. Bioscope Film et Supply Company, 7, Sisle Street, Leicester Sqre, W. La Yorkshire Sales Agency, Cinéma House, 30, Gerrard Street, W., ayant comme propriétaire M. Leurs Roach autrefois appartenant à la Trans-Atlantic Film Company. La Rapid Film Service Company, 5, Arvon Chambers, Canning Place, Liverpool. * Nous devons féliciter la Bristol Municipalité sur sa dernière acquisition ; « L’Histoire de John Mac Neil », un film qui montre sous des aspects dramatiques les dangers d’infection de la tuberculose et la façon de la prévenir. La municipalité a donc acheté ce film et fait les arrangements nécessaires pour que ce film soit projeté dans tous les théâtres locaux. Il est probable que cet effort, bien que moins coûteux que beaucoup d’autres, produira de grands biens parmi le peuple qui est remarquablement ignorant en tout ce qui concerne la santé. Combien mieux employé sera cet argent que bien des milliers de livres qui ne servent qu’au luxe du Lord Mayor et des councellors de la cité de Londres. * ** Il est intéressant de noter l’énorme publicité organisée autour du Trans-Atlantic film « Lucille Love, la fille mystérieuse ». Ce film est remarquable, car il se compose de quinze chapitres de deux parties chaque et il paraît que l’on dépensera plus de 5.000 livres pour mettre le public au courant. En dehors de la publicité ordinaire de la presse qui sera énorme, le film sera popularisé par le « Weekly Dispatch », un journal du dimanche, et par tous les journaux faisant partie de l’Amalgamated Press, qui contrôle plus de feuilles journalières et hebdomadaires qu’aucune autre Compagnie de la Grande-Bretagne. De plus, l’actrice qui joue le rôle principal va faire une tournée dans la contrée et sera accompagnée par un opérateur et son caméra, par un représentant de la presse, et un wagon chargé de nouveautés pour la publicité. L’identité de l’actrice sera soigneusement cachée jus qu’à la projection de la première partie du film, tout cela afin d’augmenter la curiosité du public. Si ce plan est conduit avec tact, il aura sans doute de bons résultats, mais là est le point délicat, car les Américains ont des idées bien différentes des nôtres en ce qui concerne la publicité. Le Yanke aime le bruit, les éclats, et suit une réclame avec un bonheur enfantin. Plus il y a de charlatanisme, plus il est content, il aime à avoir la main forcée et se sent flatté d’être remarqué. L’Anglais, au contraire, doit être mené au but par des cordes invisibles, ou alors il regimbe, et plein de méfiance il s’éloigne systématiquement de l’endroit où l’on désire l’attirer. Robert Roussel. Informations Commerciales Suivant une statistique publiée par un de nos confrères américains, la production des Etats-Unis en Caméras, aurait atteint en 1913, 300.000 machines, représentant une valeur de 25 millions de francs. Ces chiffres ne paraissent pas jouir d’une exactitude rigoureuse. Il en résulterait, en effet, par caméra un prix moyen de 83 fr. 75, ce qui semble quelque peu exagéré, quand on réfléchit que l’Amérique produit des articles bien meilleur marché. Le Moniieur Officiel de l’Empire russe publie la nouvelle suivante : Il est interdit d’introduire en Russie, par la voie postale, des articles en celluloïd. Les expéditions de ce genre( films cinématographiques inclus, qui tomberaient dans les mains de la poste russe seront détruits. Nous apprenons la fondation à Glarus, en Suisse, de la Société Internationale de Eilms et Cinémas « Magic ». Cette nouvelle Compagnie, qui s’occupera de transactions cinématographiques, dispose d’un capital social de 250.000 francs. Les membres de l’administration sont tous domiciliés à Constantinople. WW Le gouvernement indien fait savoir qu’en modification du tarif douanier, les valeurs servant de base à la taxation des marchandises énumérées au tableau IV, seront fixées désormais comme suit : Instruments, appareils et accessoires d’optique et de photographie (y compris le matériel photographique) , taxe 5 0/0 de la valeur.