Cine-Journal (1914)

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— 53 Chronique Scientifique LA LUMIÈRE Dam notre numéro 298 nous avons mis sous les yeux de nos lecteurs une étude de M. Ch. Nordman, astronome distingué de r Observatoire de Paris, sur la lumière du jour. A titre documentaire, nous reproduisons aujourd’hui le chapitre que consacrait en 1872, sur la Lumière, M. Camille Flammarion, dans les Contemplations scientifiques. Cette étude scientifique ne manquera pas d’intéresser nos lecteurs, qui y trouveront une documentation merveilleuse, complétant ainsi l’article de M. Ch. Nordman. * En 1675, un jeune astronome danois, ame>é à Paris de l’ancien observatoire de TychoiBrahé par le modeste et laborieux Picard, remarqua dans l’observation des satellites de Jupiter que le moment du retour de leurs éclipses n’était pas toujours d’accord avec les tables de leur mouvement moyen construites par Cassini. Rappelons qu’il y a autour de Jupiter quatre lunes tournant autour de lui comme notre lune autour de nous. Le moment observé des éclipses était en avance sur le moment calculé, lorsque Jupiter se trouvait dans sa position la plus rapprochée de la Terre. Les éclipses étaient au contraire en retard lorsque Jupiter se trouvait dans la région de son orbite la plus éloignée. Roemer pensa que la meilleure explication de ces avances et de ces retards était de supposer que nous ne voyons pas ces éclipses au moment même où elles se produisent, mais que le rayon lumineux qui nous vient de Jupiter, emploie un certain temps à franchir la distance qui nous sépare de cette planète. Naturellement, il emploiera moins de temps lorsque Jupiter sera plus près que lorsqu’il sera dans sa position la plus éloignée. Plus tard, on chercha à mesurer exactement la vitesse selon l’espace parcouru. Et c’est ainsi que fut ouvert aux annales de l’astronomie, le chapitre de la vitesse de la lumière. Roemer, comme les autres savants protestants, fut obligé de s’exiler de France à l’époque de la révocation de l’édit de Nantes et rapporta au Danemark les éminents services dont son grand savoir le rendait capable. Le fait le plus extraordinaire qui résulte de la connaissance de la vitesse de la lumière. MANIEMENT FACILE A LA F DE TOUS SÉCURITÉ ABSOLUE LA PORTEE CONSULTEZ NOTRE C-flLT^lL.OC3ï-XJES q ENVOYÉ FRANCO SUR DEMANDE QUAND ON N’A PAS L’ÉLECTRÊOiTÉ L’ÉCLAIRAGE IDÉAL EST CELUI QUE COHUE LE POSTE OXYDELTA