Cine-Journal (1914)

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— 30 — personnages principaux, dans des décors amorphes. Il ne faut pas, en effet, que l’œil soit distrait de l’action et des gestes des acteurs qui prennent, en l’occurence, une importance considérable. Le cinéma a cependant des exigences que le théâtre ne peut pas soupçonner. Certains pays l’ayant assimilé à un spectacle de famille ont institué une censure qui est très dure et devant laquelle on est toujours forcé de s’incliner. Les auteurs doivent savoir que les assas^ sinats, les vols, les espionnages, les maris trompés, r apologie du crime sont, dans presque tous les pays, rigoureusement écartés. Et, je le répète, un bon scénario doit pouvoir être vendu partout. L’auteur doit, en conséquence, tenir compte de toutes les difficultés soulevées par les censures des différents pays. Or, les faits les plus insignifiants en appa^ rence, pour nous autres Français, prennent, quelquefois, à l’étranger, une importance insoupçonnée. Au théâtre ces difficultés n’existent pas; les pièces sont en effet adaptées par les auteurs du pays dans lequel on les joue et non pas traduites servilement. Les adaptateurs se conforment aux goûts, aux exigences de leur patrie. J1 '1 Mais, au cinéma, le film ne peut pas subir toutes ces modifications qui seraient trop onéreuses. On est donc forcé de faire des scénarios internationaux convenant à tous les pays, et c’est une difficulté souvent impossible à vaincre. Mais il faut, cependant, faite tout ce qui vous est matériellement réalisable pour arriver au résultat désiré. Combien d’auteurs de scénarios seront étonnés à la lecture de cet article. Il leur montrera bien des difficultés qu’ils n’auraient jamais osé soupçonner. D’autre part, les auteurs de la Société qui veulent faire aujourd’hui des scénarios pour le cinéma et qui veulent les vendre très cher, comprendront aussi qu’il est facile d’en écrire, mais qu’il est beaucoup plus difficile de les mettre à exécution. Je connais un metteur en scène de grande valeur qui me disait : (( Je ne refuserai jamais de payer très cher un scénario que l’on m’apporterait prêt à être « tourné ». Mais combien sont dans ce cas? (A suivre.) Dufilm. { J. R. STAFFA Propriétaire de U CniPE EIITBEHI5E BIIIEMTOMIMIE IBESILIEPE Représenté en EUROPE par M. Louis AUBERT 19, Rue Rieher, PARIS Siège Central : RI0»DE=JANEIR0 l79=l83,tAVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo Porto-Alegre Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VENU ni n’ ACHÈTE de FILMS DE STOCK Seul Concessionnaire pour le Brésil des marques NORDISK^FILMS, de Copenhague ITALA, Turin Adresse télégr. : AUBERFlLM-PARiS. — Télép. : Louvre 03-91