Cine-Journal (1914)

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— r77 — Le “ Ciné-Journal” à l’Étranger BBBiiHBHaBBBiaiiafliiaiiiiaaaBBaBBitaaBaiiBHaBBifBaiii Nouvelles d’Amérique Le cinéma et la vue. — On pouvait supposer que le temps avait eu raison des préventions de certains quant à la soi-disant influença maligne du cinématographe sur la vue des spectateurs. Si seulement une faible partie de ces derniers avait justifié les prédictions des alarmistes, la plupart des Américains seraient actuellement aveugles sans espoir de guérison. Certes, les articles des journaux qui entonnent la même complainte ne sont plus tenus pour sérieux. Néanmoins, ils provoquent l’émission éventuelle du vieux cri de guerre contre le cinéma. Ainsi, dernièrement, une gazette du Texas consacrait un immense éditorial à dénoncer les représentations des films comme nuisibles à la vue. Le rédacteur préconisait l’interdiction absolue des films ayant passé plus de trente jours et un intervalle de trois minutes au moins entre chaque « bobine » (1.000 pieds). Or, il existe dans le monde entier des milliers de sujets cinématographiques qui ont plus de trente jours d’existence et qui ne causent aucune fatigue visuelle. Les interruptions de trois minutes entre chaque bobine étaient naguère habituelles. Aujourd’hui, il arrive souvent que quatre mille pieds de films se déroulent à la suite, sans que le public proteste le moins du monde. Les « pauvres martyrs » ont souvent à regarder trente mille pieds de films dans la même séance. S’ils attrapent mal à la tête, ce n’est pas que leurs yeux sont fatigués, c’est que le spectacle auquel ils assistent n’est pas toujours de meilleure qualité. Ainsi, par exemple, nous approuvons les plaintes de certains journaux contre les « filmsserpents ». L’un d’eux affirmait dernièrement qu’on employait des serpents pour renforcer la note comique de quelques films. « Est-il beau, disait-il, de montrer sur l’écran de tels films à de nombreuses femmes et enfants ? La seule vue d’un serpent suffit à ceux-ci, en certains cas, pour leur donner des convulsions. Un tel spectacle est répugnant et odieux. Est-il donc nécessaire ? » Certes, cette nécessité ne nous apparaît point. Quel rapport peut-il y avoir entre les serpents et les comédies cinématographiques. Quelle que soit l’impression que la vue d’un serpent cause aux spectateurs, elle ne saurait ajouter au comique du film représenté. C’est, au contraire, d’un mauvais goût que rien ne justifie logiquement. Ne choquons pas inutilement la vue du public : voilà la vérité. Le bill de censure. — On vient de publier le résultat des audiences relatives au bill du censeur Smith-Hugues à la Maison du Comité de l’Enseignement. Ainsi, les arguments des défenseurs et des adversaires de la mesure proposée seront connus du public. Le Moving Picture World, en envoyant un représentant au Comité, était poussé par le désir de faire examiner les deux côtés de la question présentée au Congrès. Les fabricants et les directeurs qui ont eu le temps de secouer leur indifférence dans cette question de la plus haute importance pour l’industrie cinématographique, ont maintenant l’occasion de répandre à profusion le rapport imprimé. Ils peuvent en demander franco la copie, soit à M. James L. Fort, commis au Comité de l’Enseignement, à Washington, soit aux bureaux du Moving C’est le IS JUIN que paraîtra le premier film de la Série “ ARTISTA FILM ” SACRIFICE PAR AMOUR "Drame de la Vie Moderne en 2 parties avec JANE DARCEY et PASQUAL Pour te 30 JOiN EVE D PIERROT avec le mime PASQUAL