Cine-Journal (1914)

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— 92 /iioire, le peuple s’accoutume singulièrement à '|;aimer ce pays si proche, si proche que nous ; en oublions les frontières. Et l’on serait peut',;etre surpris de lire dans le cœur du peuple, ; le sentiment qu’il professe à l’égard de notre {jgrande voisine... '/!) Donc, à l’idée américaine, M. Dumais veut ) ppposer l’idée française, et le « Cinéma Edulipateur » parlera français. Bravo! î!' Aussi pourquoi ne pas exiger que dans tous };les «scopes » le programme soit donné tout . aussi bien en français qu’en anglais N’est-ce i pas déplorable que, même dans nos quartiers j essentiellement canadiens, français, aucune ex; plication française ne vienne aider au spectaJ'teur qui ne sait l’anglais, à déchiffrer le sens > exact des images qu’on lui présente? Et ne ■ pourrions-nous conduire en ce sens, une cam^ pagne efficace, et obtenir que notre langue ne soit pas sans cesse sacrifiée? Les spectateurs ; pourront ainsi énergiquement réclamer leurs droits et accorder leur patronage aux cinémas 'qui se montrent déférents envers le droit si légiitime d’une interprétation française. Il devrait 'en être de même pour les chansons, et nous serions débarrassés de ces odieuses chansons américaines, qui n’ont souvent, ni rime, ni sens. Peut-être M. le Shérif Lemieux, président 'du bureau de censure, dont nous savons l’attaJchement aux choses françaises, pourrait-il servir ^efficacement la cause de notre langue trop sou(Vent et trop longtemps sacrifiée? Nous le prie;.rions alors de mettre toute son influence au 'service d’une cause qui ne devrait pas avoir ïLesoin d’être plaidée, si notre insouciance, et (.je dirai plus, notre veulerie, ne nous portaient 'toujours au « laisser-faire « pernicieux qui déjà nous a fait tant de mal... M. Dumais lance alors le « Cinéma Eduicateur et français », et nous souhaitons ardem/ment que le succès couronne ce mouvement jsain, moralisateur et éducatif, et oriente quelj ques-uns de nos innombrables « scopes » vers 'un programme plus soigné, mieux cherché, et traduit dans les deux langues. Dame, il me /semble que ce vœu n’est ni téméraire, ni fanatique, et qu’il est plutôt singulier que dans la , ville française de Montréal, au cœur de la jvieille province française d’Amérique, on soit /tenu à des réclamations qui sont douloureuses /'à exprimer, tant elles impliquent de défaillanjîçes et de culpabilité. îj II n’est jamais trop tard pour réagir. M. Dujiinais nous donne bravement l’exemple. ) Il n’y a qu’à le suivre! LE VÉRITABLE POSTE OXYACÉTYLÉNIQUE XYDELTA QUI DONNE LA LUMIÈRE LA PLUS PUISSANTE APRÈS LARC ÉLECTRIQUE PORTE LA MARQUE CI-DESSOUS TOUS LES EXPLOITANTS soucieux d’ob-\ I tenir" en toute sécurité un éclairage I parfait doivent l’exiger sur les appareils \ et refuser les Imitations. PLUS DE 1.000 RÉFÉRENCES DANS LE MONDE ENTIER Démonstrations permanentes ÉTABLISSEMENTS J. DEMARIA MATÉRIEL cinématographique] 35, Rue de Clicliy Madeleine.