Cine-Journal (1914)

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— 4 — la Fédération du Midi, — qui avait traversé toute la France pour saluer ses frères corporatifs. Près de ce petit parlement professionnel siégeaient les représentants de tous nos grands éditeurs et loueurs français, justement désireux de contribuer à cette manifestation pratique, nécessaire et si joliment fraternelle. Tous nos amis du Nord et du Pasde-Calais seront fiers de cette heureuse journée. Je les remercie du plaisir qu’ils m’ont donné, plaisir d’union et de raison, plaisir fondé sur le plus louable sentiment qui anime les hommes : l’entente des caractères par la communauté des intérêts. Tous nos compliments aux organisateurs du banquet et particulièrement à MM. de Saint-Mesmin, président d’honneur du Comité, Defive, toujours ardent dans la tâche ingrate des secrétaires, Bertolloti, Henri Feys et toute la phalange des braves amis qui se sont donnés avec ferveur au triomphe de la journée. Qu’il nous soit permis de dire, en finissant, le regret que nous avons eu de ne pas trouver, parmi nous, notre vieux camarade Rémy Feys — un doyen du cinéma lillois — cloué sur le lit par un mal des plus cruels. Une délégation lui a fait, avec émotion, la visite qui lui était due. Puisse notre ami retrouver bien vite sa santé et son joyeux caractère! Quant à M. F. Salembier qu’assistaient, à la présidence, son ami M. Morieux, maire de Calais, M. Sarraute, délégué du Préfet du Nord et M. LiégeoisSix, adjoint au maire de Lille, je le prie au nom de toute la France cinématographiste et en mon nom personnel, d’agréer ici l’expression de mes compliments les plus cordiaux. J’ai l’intime conviction, qu’appuyé sur nos groupes corporatifs, il servira à la Chambre la cause de tous ses collègues et la justice — que nous demandons avec passion et avec raison. G. Dureau. SAVOIAFILMS %%%% Par un acte du 25 mai 1914, la Société anonyme Savota Film, s’est constituée au capital de 3 millions, à Turin, via Asti n" 20. M. P. -A. Gariazzo assumera la haute responsabilité de la direction artistique et technique de la fabrication. C’est dire que la Savoia Film, fortement outillée et disposant d’un capital important, trouvera, sous l’habile coup de barre de son pilote, le chemin qui mène aux gros succès. Autour de “QÜO VADIS” Le Tribunal de Commerce de la Seine vient de se prononcer dans un intéressant procès qui mettait aux prises deux importantes firmes cinématographiques, la Société italienne Cinès et la Société des Etablissements Aubert, de Paris. La Société Aubert se croyait seule propriétaire du film Quo V adis, créé et édité par la Société italienne « Cinès », et avait fait même saisir plusieurs copies de ce film que la Société « Cinès » avait données, en location ou vendues tant à Paris qu’en province. Le Tribunal de Commerce s’est prononcé contre la Société « Aubert ». Il a déclaré que, seule la Société « Cinès » pouvait se dire propriétaire du film, et a condamné la Société (( Aubert »à payer à la Société « Cinès », la somme de soixante-quinze mille francs de dommages-intérêts. La Société « Aubert » devra, en outre, remettre les films saisis et supporter, avec les dépens, les frais de dix insertions dans les journaux de la spécialité. La Société italienne « Cinès » était assistée par M® Trystram, agréé, et la Société « Aubert » par M® Sayet. Ajoutons, pour être complets, que la Société des Etablissements « Aubert » fait appel de ce jugement. SYNDICAT de la PRESSE CINÉMATOGRAPHIQUE 19, Boulevard Saint-Oenis. “ Paris .CONVOCATION Réunion du Syndicat : 17 Juin, à 5 heures