Cine-Journal (1914)

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_ 7 - pas inférieurs à sa destinée d’auteur dramatique, les projets qu’il nous expose si aimablement. Et nous pensons avec lui, en le laissant à sa prochaine œuvre, que tout ce que l’art touche s’idéalise magiquement : les scénarios de nos maîtres du théâtre vaudront par le grain de génie que leur esprit y mettra en dépit de tout et, de cet effort, l’histoire de la cinématographie n’aura qu’à se louer. Il convenait qu’ici nous enregistrions ces premiers pas artistiques... que guidera le très bel artiste dont nous saluons déjà le « futur scénario ». LE RAPPORT DeTcOUYBA SUR LE BUDGET DES BEAUX-ARTS On a distribué cette semaine aux sénateurs, le rapport particulier de M. Couÿba sur le budget des beaux-arts. En voici la brève et substantielle introduction : Messieurs, La plupart des questions sur lesquelles nous attirions votre attention dans notre rapport sur le budget des beaux-arts de î 9 1 3 sont restées en état et appellent de nouveau votre vigilant examen. Telles sont, pour ne citer que les plus importantes, l’enseignement des arts industriels, l’organisation du conseil supérieur des arts décoratifs, l’autonomie administrative des manufactures nationales, l’enrichissement de nos musées à l’aide de perceptions, la défense de nos richesse historiques provenant de la désaffectation des édifices cultuels, la préservation du mont Saint-Michel, l’augmentation nécessaire des salaires de nos ouvriers d’art, la construction de musées d’art industriel régionaux. Nous reverrons ces projets se dresser devant nous, au cours des chapitres, avec la nécessité évidente de solutions prochaines. Quelquesuns ont reçu des commencements de satisfaction : tels la reconstruction de l’Ecole nationale des arts décoratifs, dont les plans d’alignement sont mis à l’enquête; les études d’une exposition projetée des arts décoratifs et industriels, sur laquelle une commission interministérielle a fourni des précisions utiles; les concerts populaires des Tuileries, entrés dans la voie des réalisations; le transfert de plus en plus nécessaire du musée du Luxembourg; enfin la protection des monuments historiques et préhistoriques n’appartenant pas à l’Etat, qui a appelé le vote d’une loi donnant toutes garanties. Dans les crédits qui nous sont demandés au titre de l’administration centrale, nous constatons un louable souci de modération dont il faut féliciter le sous-secrétaire d’Etat M. Jacquier. Cependant nous ne saurions trop l’engager à examiner de près toute la partie du budget qui a trait : aux « missions » — la plupart du temps créées au bénéfice de certaines personnalités d’ailleurs sympathiques, plutôt qu’en vue de répondre à de sérieuses nécessités ; — au commissariat des expositions, qui ne devrait pas, semble-t-ii, comporter de crédits annuels ni de personnel permanent, puisqu’il n’y a pas, en dehors des salons, d’expositions officielles de beaux-arts tous les ans ; aux subventions pour ATTENTION!!! à la page 13 du Numéro suivant C. HALLEY