Cine-Journal (1914)

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— 97 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ îNe Touchez past t au Drapeau ! t ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ morale, que les cinémas, vous serez justifiés en leur fermant l’entrée de ces derniers. (( Quant à moi, je suis d’avis que le remède que vous proposerez sera pire que le mal existant, car aussi longtemps que les halls seront bien tenus et que la ventilation sera bonne, et que, bien entendu, les films seront soigneusement choisis, de plus prenant la précaution de faire chaperonner les enfants d’audessous de 1 0 ans et de ne leur autoriser l’entrée qu’à des heures fixées, pas plus leurs esprits que leurs corps ne pourra raisonnablement souffrir des conséquences. » Ce rapport est à peu près le même dans toute l’Angleterre à présent. Il n’y a pas de cela très longtemps cependant, les chefs constables et les autorités en général étaient prêts à dénoncer le Cinéma comme agent de crime, mais maintenant l’unanimité avec laquelle l’on testifie du « bon travail » du Cinéma en réduisant l’ivrognerie et le désordre des rues serait monotone si elle n’était pas flatteuse. * Un certain nombre de films ont été exposés à la London Opéra House, cette semaine, par M. Noël Macklin, qui annonce son intention de les projeter ensuite dans les provinces. Les films comprennent quelques photographies vraiment très remarquables d’arlimaux sauvages pris cette année en Abyssinie et près de la source du Nil. Ces projections sont expliquées par un membre de l’Exposition. Les photographies de la vie sauvage et d’explorations font rage et attirent le public plus que toute autre projection. Comme exemple de ce fait, nous pouvons citer le succès des films du Pôle Sud de M Ponting, celui des Chasses de M. Paul Raincy, et encore celui des magnifiques séries de M. Cherry Kearton, sans oublier la réception obtenue par les remarquables paysages africains du Major Hans Schomburger. Pour en revenir à M. Noël Macklin et à ses projections, je dois dire que bien que certaines photographies soient assez mauvaises, — et il faut tenir compte de la lumière éclatante de ces régions, de la chaleur, etc. — il en est quelques-unes d’un rare intérêt pour un dilet tante, telles que les vues de la poursuite des hyènes par les chiens de chasses, que M. Mac ? klin avait amené avec lui d’Angleterre, et celles d’hipopotames et de girafes. — L’expédition qui se composait de 8 Européens, de 6 che \ vaux, 13 ânes, 100 indigènes, 22 chameaux, et de plusieurs chiens de chasse, a coûtée envi " ron 10.000 livres sterling, c’est-à-dire 250.000 francs. Nous ne pouvons nous empêcher d’admirer i le courage et la vigueur de ces explorateurs qui continuellement risquent leur vie par enthousiasme. Robert Roussel. EN ARGENTINE WW La Censure, cette vieille mégère, qui prend toujours un malin plaisir à nous en montrer de ,, vertes et de pas mûres, s’est expatriée récemment en République Argentine où elle est en tram de faire des siennes. Voici, à titre d’informations, la nouvelle que nous recevons : ' « Sur l’initiative d’une Société qui a pour titre (( La Légion d’Honneur » — excusez du , peu — un projet de loi réellement draconien, ' Ç ne tardera pas à s’appesantir sur le cinéma. ’ « Les peines d’amende et d’emprisonnement marchent de pair, dans ce projet, avec la destruction des films condamnés, et la fermeture des salles de cinéma. i( Les films immoraux, y est-il précisé, subversifs, dramatiques, dans le genre Grand Guignol, etc., seront détruits, et ceux qui les auront projetés en public, seront frappés d’une amende de 500 à 2.500 francs, et de 1 5 à 30 > jours de prison. * ' « Ceux qui dénonceront les cinémas coupables d’infraction à la loi, recevront la moitié du produit des amendes. « Que dites-vous de cette « Légion d’Honneur » qui institue une prime à la mouchardise, elle ressemble singulièrement à ce fameux Conseil des Dix, qui laissa à Venise un si triste souvenir. ^ a Pauvre cinéma, qu’est-ce que tu prends |'v encore!! » i ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ : Prête-moi : ♦ ♦ : ta Femme l î ît ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦