Cine-Journal (Jul - Sep 1911)

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21 Chronique Cinématographique FRANCE .1 F archevêché de Lyon. — Son Em. le cardinal C oullié continue son œuvre morale et son action « contre l'image obscène ». Par un nou\eau communiqué publié dans la Semaine Religieuse de Lyon, il annonce à ses diocésains la fondation d'une Ligue de préservation de l'enfant contre l'image obscène. M Jean de Faletans, avocat à la Cour d'appel, en a été élu président. Les statuts ont été déposés, et le Journal officiel a enregistré la déclaration. Le but de Ligue est de faire respecter la loi du 1 6 mars 1 898, qui interdit non seulement l'exposition et l'affichage, mais encore la vente des images et éditions contraires aux bonnes mœurs. A cet effet, des délégués ont été désignés dans chaque quartier des grands centres, avec mission de surveiller les magasins, bureaux de tabac, étalages, etc. ; en outre, des représentants de la Ligue dans les départements signalent au Comité central le passage des colporteurs suspects, ainsi que les exhibitions cinématographiques immorales. Aussitôt l'infraction à la loi connue, un huissier est chargé d'en faire le constat, adressé immédiatement après au Parquet du ressort. Celui-ci poursuit directement la. répression du délit, sur le vu des pièces et documents saisis et annexés au procès-verbal. Toutes les dénonciations, plaintes et requêtes peuvent être formulées par tout père de famille, et sont envoyées à M. J. Vial, secrétaire général de la Ligue, au siège social, 14, rue Montgolfier. à Lyon. Le secrétaire général de la Ligue se met à la disposition des Comités paroissiaux pour recevoir toutes communications concernant l'exposition et la vente d'images repréhensibles dans leurs localités et pour leur fournir les indications nécessaires pour combattre efficacement cette propagande malsaine. * * * Recette des cinémas parisiens en 1910. — Il nous a semblé bon de faire connaître les recettes des cinémas parisiens en 1910, pour montrer à nos lecteurs à quel point ce genre de spectacle est entré dans les mœurs de la capitale. Sait-on, a-t-on idée de la somme qui a été prélevée sur le budget personnel des Parisiens? Exactement 1.370.000 francs. AI 1 I MAGNE La lutte untipomograpliique. . . A. Munich, Mme Hélène Ammann, conseillère du Comité de l'Association catholique internationale de la protection de la jeune fille, a donné une conférence sur ce sujet : la Femme dans la lutte contre la pornographie. Elle y a énutoutes les formes de contamination : la carte postale, l'annonce, et aussi les spectacles, théâtres et cinémas trop souvent mis au service de l'immoralité. Exposer le mal n'est pas suffisant, la conférencière en a cherché les causes et s'est appliquée surtout à trouver les remèdes. + * * ITALIE Les chemins de fer et les films. — Les chemins de fer italiens, s'il faut en croire un rapport présenté aux ministres Sacchi et Nitti, ont une crainte, plus qu'une crainte, une phobie de l'incendie. On assiste chaque jour à des scènes déplorables : on ouvre les valises des voyageurs pour vérifier si elles ne contiennent pas des films cinématographiques; tout voyageur coupable d'en transporter avec lui est emmené dans les bureaux du commissaire de la station et condamné à payer une amenda de 58 francs en même temps qu'il se voit confisquer le corps du délit. M. le contrôleur encaisse allègrement le tiers du butin. Les intéressés protestent contre cet arbitraire et répondent qu'un film est généralement serré et renfermé dans une boîte de métal, et que, par conséquent, le danger d'incendie est bien moindre qu'avec du papier ou de l'étoffe. * 4» * RUSSIE Congrès cinématographique. — Un Congrès devait avoir lieu au mois de mai. Les cinématographistes ont demandé au ministre de l'Intérieur d'en reporter la date au mois d'août, du 5 au 19. *<* SUISSE Multiplication des cinématographes. — Les cinématographistes se multiplient en Suisse d'une manière très rapide. La Chaux-deFonds, ville de quarante mille habitants, compte actuellement cinq établissements. Aussi le Conseil général a-t-il voté une taxe ordinaire de 7 0/0 sur les recettes brutes de tous les cinématographes. Il est probable que cet exemple sera suivi dans les autres viMes suisses.