Cine-Journal (Jul - Sep 1911)

CINÉMA "ÉCLAIR" 8, rue Saint-Augustin PARIS — Adresse Télégraphique : C1NÉPAR paris PETITE COUSINE Ce dra si remarquabli par le jeu des u ■ s ri le choix des sites <>ïi l'action -■■ dé G'esl dam ..lie campagne boisée qu'ha bile li' docteur Voyron. Il a recueilli -i nièce Solange, i indi, choyée par le docleur el adorée pai Georges, le ill> unique de celui-ci. à qui, dès l'enfance, elle a été (lancée, Georges termine ses éludes, on attend --'in retour définitif au pays pour célébrer leur mariage. . _ ii.' répond pas à l'amour de Georges : are el coquette, elle s'esl laissée courtiser par un voisin ii'' campagne; ce jeu dangereux l'amuse ! Elle accepte des rendez-vous dans les si !à qu'une vieille bûcheronne, ser vante dévouée au docteur, la surprend; indl de celte Irahison, elle se promet de la rêvé er à son jeune maître. \ quelques jours de là. Georges revient. Sol'accueillc assez froidement, son idyllle lui tient au cœur, elle ni' veut pas y renoncer el retourne au rendez-vous du buis. Mais la bûcheronne guettait, elle prévient Georges el !•• conduit i l'endroil où les jeunes gens se rencontrent. Georges trouve sa fiancée dans les bras d'un rival !... i ne i lolente querelle -'en ■ suit. Les deux hommes, égalemenl laloux, dé c denl un duel à morl !... C'psl dors i travers les arbres, derrière les rochers, les péripéties é vantes d'un duel sauvage, d'une véritable chasse a l'hoi bfi ■ hai'un cherche -on .nh ersairé pour l'abattre.., La jeune fille, affolée, > prend trop tard sa faute, elle va il'' l'un à l'autre, essayanl de dé sar r les combattants, mais dans leur achar nement, ils la repoussent brutalement. Finale ni i îeorges i -i frappé d'une balle mortelle par -"u ri\ ai. Mtirés par i." coups de feu el les cris il'1 Solange, des paysans ad reht, il emportenl le corps inanimé il'' Georges, repoussant avec mépris la jeune fille éplorée. Celle-ci, torturée il'' remords, suil le corps de son fiancé, elle entre dans la maison el se jette à genoux toute sanglotante. La vue de sa nièce arrache le malheureux père à son désespoir, il se dresse courroucé, prend par le bras l'enfant déloyale el la chasse de la maison-, où son ingratitude \ ii'ni d'apporter le deuil. Longueur, "2-2i mètres; mot télég., Cousine. Affiches, 120 sur 160. JEUNESSE! REINE DES CŒURS... Cette amusante scène, interprétée dans un gracieux paysage, donne lieu à de jolis effets photographiques, d'une netteté el d'un relief remarquables. Trois ardents soupirants, un peu mûrs, courtisenl la jolie Mme il'' Saint-Léger, qui s'amuse forl 'i'1 leur manège h se garde de témoigner aucune préférence. Lç basant d'un billel de logement amène chez elle un brillanl lieutenant. Grand émoi pour le trio!... La jalousie rapproche les rivaux. Ils comploterai pour s,, débarrasser du nouveau venu. On va soudoyer Lisette, ii'm qu'elle détourne à son profli les regards du bel officier. La gentille soubrette ne demande pas mieux, elle empoche les écus que lui donin'iii les Lj'oi> compères el fail les doux yeux au lieutenant. I a ruse semble avoir réussi. Cachés derrièro un tronc d'arbre, les trois conspirateurs voien-1 h' jeune homme prendre galamment la taille il.' l'accorte servante, ils son) dans la joiel Les voilà débarrassés de ce concurrent redoutable. La lutte re nmence entre eux; l'un s'endort sur un banc du parc, ce qui excite la gaieté de la jolie femme, il n'est plus à craindre... Le9 deux autres si' décidenl à un duel sans merci et, prenanl des épées, ils descendent sur lo pré. Le vainqueur, cette fois, esi bien seul prétendant à la main de ta belle veuve! il redresse fièrement sa moustache, tandis qui' son adversaire si' relève toul meurtri; mais qui' voientils?... Mme de Saint-Léger, souriante el ironique, arrivanl au bras de son hôte, qu'ils croyaienl avoir évincé; elle le leur présenté: Messieurs, voilà mon futur mari! » Les trois infortunés prétendants constatent leur impuissance à lutter contre la jeunesse, et tout dépités se réconcilient. Métrage: 226 mètres. .Mot télégr.: Jeunesse. CONTRAN N ACCEPTERA PLUS DE BILLETS DE THEATRE. — (A. C. A. D.) Gontran el sa. femme vont se mettre à table. La cuisinière apporte la soupe fumante, au moment où leur ami Gaston entre. Ce dernier a une lot:.' pour l'Opéra, qu'il i lire: Habillezvous, je reviens vous chercheer. » Le ménage est enchanté, OH laisse là le dîner pour aller s'habiller, vite, vite. Mais il -.■ pressenl trop, bousculent les cartons, froissent les vêtements, font tomber les chaussures, s'énervent... Monsieur ne peul arriver à mettre les boulons à su chemise... Madame ne peul retourner sa robe, la bonne court de l'un à l'autre, affolée, jusqu'à ce que tous les deux, furieux. j> Ment leurs vêtements par terre. Métrage: 113 mètres. les piétinent, i renlrenl dans n ant. La dispu à la figure !... Gaston, toul nirre. revient I. renonçant à aller au théâtre, :.i -aile à manger en s'inveoti■ continue, ils se lancent le pain fringant, une Qeur à la boutonpopr ebereber Gontran el sa femme. Il est stupéfait d'' ne pas les trouver habillés. En le voyant, le mari et la femme tournent leur colère sur lui: brutalement, ils le jettenl dan l'escalier, et. par la fenêtre, ils lui vident sur la tête le contenu des plats en continuant à l'injurier, puis, se regardant tous deux, ils olll conscience du ridicule de leur colère, el en riant se réconcilient. Mol télégr.: Faveur. LISBONNE là film. 1res réussi, va non montrer Lisbonne, capitale du Portugal, qui. ave -es lerrass'1 en amphithéâtre sur le Tage el 1 luxuriante végétation, e-i d'un pittoresque irès caractéristique. La Place du Rocio, où fut proclamée la République, est remarquable par son curieux pavage de mosaïque. L'Avenue de la Liberté, superbe promenade, dont on peut admirer la perspective grandiose, fui le théâtre du combat entre les troupes républicaines et royalistes. (in va voir la Place 'lu Commerce, où le roi Carlos et le prince héritier tombèrent sous les balles des meurtriers le 1e* février 1908. Après avoir L'averse' le jardin botanique et eu avoir admiré les gigantesque palmiers exotiques, on arrive sur la place Vasco de Gama au célèbre couvent des moines hiéronymites de Belem, dont ce film va détailler si parfait ni les merveilles d'architecture. Traversant la balle aux poissons, où l'on a un curieux aperçu de mouvemenl el de vie populaire, on arrive sur le port afin d'assister à la rentrée des bateaux pêcheurs. Un vol de mouel Métrage: fêa mètres. Mol télégr.: Lisbonne, roule.