Cine-Journal (Jul - Sep 1911)

CINÉMA "ÉCLAIR" 8, rue Saint-Augustin PARIS Adresse Télégraphique: CINÉPAR PARIS Le Pclit Willy défie Jiip JaclfSOl? Lr petil Willj rêve, il voii un champion nègre vainqueur d'un blanc dans un combal de !>■ >xi ! Il se réveille >'ii fureur el décide qu'il va délier ]f fameux nègre Jim Jackson, champion du mil', il appelle à grands cris son manager el lui signifie sa décision. Ge dernier, épouvanté de celte audace, ose une timide observation, qui lui vaul un terrlole coup de poing dans l'estomac, Gel argumenl décide Dan Mac Mich el il si' résigne à écrire, sous la dictée 'I'' petil Willy. |.' défi que celui-ci lance an boxeur En attendanl son adversaire, Willy s'entraîne. Après la marche el la douche, il passe dans la sali. de boxe, soulève il-' altères énormes, enlève 'I'' poids plus gros que lui. puis mel ses gants il'' boxe pour essayer un round avec son prévol 11 esl 'ii pleine for Le nègre peul venir... haii M.u Midi el Wi s sonl -ni la lerrass . que ce dernier arpente llèvreusemenl à grand enjambées, landis que le manager inli l'horizon avec une longue-vue? Enfin le voila. Petil Willj grimpe sur la table ci prend son air !<• plu provoquant. Jim Jackson arrive, suivi d'une troupe il" nègres portanl ses bagages. I.'' pauvre l'an Mac Micli ne sail plu-, où se cacher; que va-t-il se passer?... Mai-, voici qu'a li \ue i1'' l'espoir blanc juché sur sa table, Jim Jakson commence à trembler d'effroi, el quand i'' mi Wih le défie en lui lançant son gam a la ligure, i! esl pris d'une panique folle >■! se sauve épouvanté, sui\i il'' toute son escorte. Willy grimpe -air le épaules de Mac Mich. regardanl avec rureur la fuite du champion noir, qui courl éperdu à lr?\ ers la ville, rem ers inl .m sur -"ii passage. Métrage, 178 mètres; affiches, 120 sur 1.60. M. il lélésr.: Défier. FUMEUR D'OPIUM lu officivr île marine s'est adonné à la néfaste passion de l'opium; malgré le mie de se-, chefs ••! -.,• promesses a la femme qu'il chérit, il ne peul se corriger. Dans la villa voisine habite un jeune ménage dont 1" mari, donnaul îles signes de dérangement cérébral, épouvante son entourage. A la suite 'l'une scène plus terrible que les autres, nnie doil app.,, r ■', l'aide et envoie en grande haie chercher un médecin el des inllrmiers pour emmener le fou. Mai ce dernier parvient a s'évader el se dérobe à ceux qui le cherchent. Pendanl ce temps, l'officier de marine, se Iruuvanl seul, esl retourné à son vice, j] s'est f.iii donner ses pipes, et quand sa femme rentre die le trouve étendu par terre ci déjà envahi par l'ivresse de l'opium. Elle le regarde toul attristée, landis que le l'un, son v.iisjn. ayanl « scaladé la fenêtre, se précipite sur elle un couteau à la main!... En l'apercevant, la malheureuse ' -l terrifiée, elle appelle son mari à son seeours... Mai hélas, l'officier a les membres paralysés par le soporifique el ne peul se mouvoir!... il viiit sa femme en danger île morl -m pouvoir la secourir!... Après une lutte ■ ffroyable contre le poison, d'un grand efforl il parvient ,i se dresser juste à temps pour arrêter le bras du meurtrier. l.a jeune femme esl sauvée! Sun mari l'é Ireinl tendre ni. l'affreuse minute île torture morale qu'il vient de subir a pour toujours guéri l'officier de sa funeste passion. 11 donne à son matelol l'ordre de jeter toutes ses pipes, landis que h' infirmiers, attirés par les appels de In jeune femme, parviennent j maîtriser l ■ l'un ej à l'emmener. Métrage, 250 mètres. Mol lélégr.: Opium. Vne Agréable Visite M. ei Mme Durand ,,ni reçu une lettre des iiisiiis Pindois, qui annonceni leur visite avec mis leurs enfants: cette nouvelle ne les enlante pas. mais i1 l'aiii bien se résigner... Ils smil à table, quand un violent coup de •miette retentit. La bonne ouvre [g porte et esl tupéfiée par ce qu'elle voil : le père el la mère induis suivis par une dizaine de marmots de m-, le âges av -e des paniers volumineux d'où échappenl des volailles piaillantes et affolées! I. cl Mme Durand, attires par 1" bruit, reçu l"l,l epol A pari geoi s V ol Ve|]l •r u toul le |, CUIS nièn que les i la : ai'de e.xas pere a gl and M. Strag iv antés par cet en\ ahissement. ir du déjeuner, les tranquilles bour!t cire victimes de tout ce que peul inné bande d'enfants lâchés en liberté, londe a sa pari de mauvaises farces, la ■. le Jardinier, le concierge... Jusqu'à ce infants ayaiil trouvé amusanl de piller -robe de leurs COUS1I1S, ceux-ci enfin s mettent toute la famille à la porte renfort de coup de balais. '. 138 mètres. Mol télégr. : Visite. LA VIE AU FOND DES MERS Ce film révèle le m le mystérieux qui vit dan-, les prof leur de mers. Après avoir vu la •• langouste » el le •< crabe enragé ••. V » araignée de mer » et le « Bernard l'Hermite ». curieux crustaeé, qui -'abrite passagèremenl dans les coquilles vide-, on admirera les superbes reflets donl -e pare l'Aphrodite ■>. énorme chenille q,> mer. Le n requin » el la i. raie » vont s u-pen '•*..■ leurs œufs bizarres munis de crochets parmi le gorgonias, tandis que dan le rochers évolue gracieusemenl la tortue m Mida ». Voici encore la Blennie, horrible poisson, qui par sa l'orme' et -,i couleur -e confond ave pierres, et qui présente un saisissant contraste avec le rveilleux poisson voilé du Japon, h: plus beau spécimen de poisson existant! Métrage, 105 mètres, Mot télégr.: Poisson.