Cinéma (1921)

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et explorés, L'épiderme étale une ten- dresse lumineuse. La cadence des scènes de foule est une chanson. Regardez donc. Un homme qui marche, cet homme quelconque, un passant : la réalité d'au- jourd'hui fardée pour une éternité d'art. Embaumement mobile. Oui, il y a des impuretés : littérature, intrigue et esprit, accessoires ennemis. L'esprit surtout est le petit côté des cho- ses. Le cinéma voit grand. Comparez ce que le ciné fait de l'Aventure, l'Aventure avec un grand A, et ce que de cette même Aventure fait un homme spirituel, M. Pierre Mac Orlan. D'une part une tragé- die multiple, brutale, simple, vraie. Episodes de crime pitoyable comme une souffrance de chien. Le naufrage des paradis foutus. D'autre part un petit livre de sourires malins — aux Editions de la Sirène — qui rabotent les aspérités d'un chef-d'œuvre. La passion véritable comporte toujours du mauvais goût parce qu'elle est entière, criarde, violente,