Ciné-journal (Mar - Apr 1912)

Le Cinéma éducateur et instructeur On lit dans le Matin du 28 février: Préconisant depuis plus de dix-huit mois l'emploi du cinématographe pour l'instruction et l'éducation populaire, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'article de M. Marc Doussaud qui a paru dans votre numéro du 1 5 février. A Guise, cette question est réglée depuis l'année dernière: seuls les films, qui ne corîespondent pas toujours à ce que nous attendons, laissent notre satisfaction incomplète. Notre installation cinématographique sert pour les jeunes filles de l'école primaire supérieure, pour les enfants des écoles primaires et pour les jeunes gens et jeunes filles des œuvres post-scolaires. Pour les enfants des écoles primaires, les films représentent des sujets plus ou moins instructifs, suivant l'âge. Les enfants des écoles du familistère Godin profitent également du cinématographe grâce au directeur de l'établissement, M. Colin, qui ./intéresse beaucoup aux questions d'éducation et d'enseignement et qui a fait installer dans ses écoles le même appareil que celui de la ville. L'installation du poste est à peu de chose près celle que détaille M. Marc Doussaud. mais on doit compter que dans beaucoup de cas, et c'est le nôtre, on n'aura à sa disposition qu'un courant alternatif et qu'alors l'emploi d'un transformateur s'impose. I. Pour aller de village en village, il faudrait se servir de préférence d'un groupe électrogène qui permettrait de donner des séances n.ême là où il n'existe pas d'énergie électrique Je me résume,. en disant que les communes d'ure certaine importance pourraient toutes laire au moins aussi bien que nous et sans grands efforts. Or, comme elles ne tarderont pas à nous suivre, il ne faut donc en réalité envisager seulement la question que pour les petites communes. En ma qualité de président de la Fédérat:on des oeuvres post-scolaires de l'Aisne, j'ai exposé l'année dernière à M. le ministre de ''instruction publique toute l'importance des conférences cinématographiques au point de vue de l'éducation et de l'instruction populaire de l'adolescence, desquelles on parle tant et pour lesquelles on fait si peu. Pour faire l'essai que je jugeais nécessaire, j'ai sollicité de M. le ministre de l'instruction publique une subvention de 2.000 francs pour l'acquisiton du matériel et je lui ai demandé tn même temps de vouloir bien détacher de l'enseignement un instituteur qui aurait été délégué dans le département en mission éducative pour se charger du service que je voulais organiser. On m'a accordé 500 francs et pas d'instituteur; la question est restée par conséquent en suspens. En vois soumettant mes idées sur ce sujet, j'ai l'espoir que vous voudrez bien attire! l'ai tention des pouvoirs publics sur cette question et nous aider ainsi à résoudre l'important problème que seules les initiatives privées ont envisagé jusqu'ici. R. Hagui mn. Maire de Cuise. Prêmdeni de lu Fédération k </cs oeuvra post scolaira de rAime. Société Générale de Location de 'films Téléphone 718-89 1H. ROUXetC6, D.recteurs SIEûE SOC/ML 3, Rue Larochelle, PARIS (rue de la Gaîié, près le Théâtre Montfarnï<s( i CINIMA RUf-LAROCKLLtt-PARIS Location de Films provenant de toutes les Maisons d'Édition en i"\ 2', 3' semaine, etc. ACTUALITÉS CHOIX CONSIDÉ AELE DE FÉERIES EN COULEURS -: S:oek 'm mporaiîl de Vues rtMlis CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES Agents Régionaux et Internationaux — = = Service spécial organisé pour la Locatif, .,, !