Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

composant un programme de une heure et demie à une heure trois quarts, atteint environ 4.500 pieds. La location d'un film de 1.000 pieds se paie de 2 dollars 43 cents à 24 dollars 33 cents, selon l'âge du film, de sa qualité et du jour de sa mise en vente. « Des événements importants et populaires sont souvent exhibés le même jour qu'ils arrivent. Par exemple, la Course Nationale du Grand Steeple-Chase a lieu à Liverpool, ville distante de plus de 3.000 kilomètres de Londres. La course principale commence à 3 heures de l'après-midi et dure environ huit minutes. Or, dans la soirée, on peut voir la course en question se dérouler sur l'écran dans plusieurs music-halls de Londres, les négatifs ayant été développés, sur le train même, durant le trajet de Liverpool à Londres. , « C'est tout à fait la mode maintenant d'inclure le ciné 'dans les programmes des musichalls, et 52 de ces derniers obtinrent l'autorisation requise par le « London County », pendant l'année finissant septembre 1910. En dehors de Londres, les autorisations sont accordées par le « local borough councils ». « Le nombre des fabricants de films est considérable, et leur production totalle atteint une moyenne de 1 30.000 pieds par semaine. Cette année paraît propice pour les fabricants américains désireux d'augmenter leur débouché en Angleterre. Les films américains sont, du reste, très populaires dans la Grande-Bretagne. » « On estime qu'il n'y a pas moins de 1 .500 unémas en Allemagne, dont 360 à Berlin, et le nombre tend toujours à s'accroître. Ce nombre est sujet à une fluctuation très marquée: en une semaine il varie quelquefois de P'ius de 50. Les salles aussi sont plus grandes: la moyenne des places est maintenant de 360 au lieu de 280 qu'elle atteignait quelques mois auparavant. On construit même, en ce moment, un cinématographe qui pourra asseoir ! 200 personnes. •' Le marché allemand promet de devenu excellent pour les films américains, en raison d'une demande croissante pour les films historiques, industriels, de voyage, d'éducation. Les films d'Indiens et Cowboys sont très goûtés, ainsi que les comédies lorsqu'elles ne sor>t ni trop fines ni trop provinciales. « Les sujets ci-après rencontreraient certainement une grande faveur auprès du pul li( : Episodes de l'histoire américaine; la vie des Nègr»s du Sud au milieu des plantations de cannes à sucre, de coton; les grar i .néricains; les défilés et autres événements politiques importants; les grands jeux et sports; la vie des Etudiants dans les grand sites; les scènes de la vie ccsmopolitaine de NewYork City, de son port et des bords pil toresques de l'Hudson; les beauU leuses du Colorado, du Yellowstoi Paris el de milliers d'autres endroits. » ALLEMAGNE Le consul général 1 hackara, à Berlin, affirme que 'la cinématographie en Allemagne est le genre d'amusement le plus populaire. Voici quelques extraits de son rapport: RUSSIE D'après le vice-consul • Mosccu, les Russes seraient très .m i films américains et surtout d ii Les théâtres ici, écrit-il . le ciné au vaudeville, ainsi qu'en An J. R. STAFFA J'Agis :i, Rut Orétry (p*è« !'Opér«-Comlque) i'amis K'IO-DE-JANEIRO 17 9, Avenida Central Agent Général pour le 'BRÉSIL DES MARQUES Itala=FiIm, Ambrosio ■ Turin NORDISK=FILMS . Copenhague Adr. Téléçjrap. J/COROSA-PARIS STAFFA-RIO