We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
étaient gratuits, elle était payée par certains fabricants. Cette vérité fut admise et certains membres féminins de la dite organisation donnèrent leur démission.
Avouons ici que l'esprit du « National Board of Censorship » est très libéral et que son influence n'a été qu'avantageuse pour l'industrie en général. Mais, son autorité n'étant que morale, il s'ensuit que, souvent, un film rejeté par le comité est mis en circulation malgré sa défense; des plaintes arrivent aux oreilles de la police, certains journaux s'en emparent et en profitent pour décrier le cinématographe en général. De ce fait, des bureaux de censure ont été organisés dans la plupart des gros centres et ceux-ci étant, sans exception, beaucoup moins libéraux que 'le « National », des films acceptés par ce dernier, sont refusés soit à Chicago, soit ailleurs: d'où perte sensible pour les fabricants et gros ennuis pour les exploitants et les loueurs, d'autant plus qu'un exploitant voulant passer outre est exposé à des poursuites et même à la prison.
Pour donner une idée jusqu'à quel point ces Bureaux de censure condamnent, rognent et mutilent les pauvres films — et par contre
coup les pauvres fabricants — voici le rapport annuel du Bureau de Chicago, qui se trouve sous l'influence de la Police, et par conséquent, munis, de ses pouvoirs :
En 1911, environ 3.000.000 de pieds de film ont été passés. Les refusés se chiffrent à 84 et mesurent environ 70.000 pieds. Parmi les 3 ou 3.500 films qui composent les 3 millions de pieds acceptés, un bon nombre furent mutilés et perdirent de ce chef environ 4 à 5.000 pieds. Notez bien que ces chiffres ne s'appliquent qu'à un seul bureau: celui de Chi cago, car un film passé à Chicago peut être refusé ailleurs et vice-versa. Dois-je ajouter que des films tels que « Julius Ceasar », (i Brutus i) ne trouvèrent nullement grâce et que la scène où César est tué a dû disparaître, ainsi que le coup de poignard envoyant Brutus ad paires. C'est tout simplement ridicule, mais que faire? Tant qu'il y aura une censure composée d'un policeman, d'une vieille bigotte et de deux ou trois autres personnes plus ou moins policières ou confises en Ave Maria, des films seront rejetés pour la simple raison non qu'ils offensent aucune loi américaine, mais qu'ils ne plaisent aux... membres de la Censure. Amen!
Itala=Fitm
PROGRAMME DU 8 MARS 1912
Amour dfOutre=Tombe
Drame ; 824 mètres
PROGRAMME DU 15 MARS 1912
Une Scène Cinématographique
Comique : 144 mètres
Art et Innocence
Drame : 602 mètres
Adresser les Commandes à Vaul HQDEL
Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande
3, Rue 'Bergère, PARIS
Télép. 149-11 Adr. télég : ITALAF1LM-PARIS