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Lettre
de Vienne
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(L'inicspaidan c jiuiiiculièrc du « CinéJournal ».
26 février.
Dans la monarchie austro-hor.groise, le cip! :•; traverse actuellement uns cris; aiguë, qui menace son développement et sa prospérité. Tous les éléments contraires se i gu l peur arrêter son essor, et les exploitants cie cinémas sont soumis à de rudes, très rudes épreuves. Ils subissent des pertes considérables, t' si cela continue, l'industrie cinématographique se trouvera fortement compromise en Autriche-Hongrie.
Nous avons eu tout récemment la lutte arc'ente engagée par les journaux hongrois pour imposer des titres en langue magyare sur tous les films.
Cette campagne a abouti comme vous le savez, et à partir du I" mai, il ne sera plus possible de projeter une bande dont les titres et les sous-titres ne seront pas rédigés en hongrois. Encore a-t-il fallu d'ardentes protestations de la part des intéressés pour obtenir ce délai. Les autorités entendaient appliquer la mesure du jour au lendemain, ou presque!
Dans le Tyrol, c'est la guerre ouverte contre le cinématographe. La censure s'exerce d'unfaçon terriblement arbitraire, et comme si cela re suffisait pas, l'intervention ridicule du péc'agogisme allié à une bigotterie de mauvais aîoi, a fait interdire la fréquentation des établissements cinématographiques à toute la jeunesse des écoles.
On n'a pas l'air de vouloir s'arrêter en si beau chemin. On rumine les mesures les plus draconniennes, on forge des lois, on promulgue des règlements d'une sévérité parfois grotesque. Bref, tout conspire contre le cinématographe. On dirait que dans l'empire de François-Joseph on a juré sa mort.
Parmi les plus fougueux adversaires du Cinéma, il faut citer les directeurs de théâtre qui marchent en colonne serrée à l'assaut de celui qu'ils considèrent comme un dangereux
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