Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

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Lettre de Londres {Correspondance particulière du Ciné-Journal) 14 Mars 1012. Les entreprises cinématographiques se multiplient avec une extraordinaire fécondité; les Palaces, les Halls surfissent partout, poussent comme des champignons; l'engouement de la foule pour le Cinématographe va sans eesse croissant ; tous les jours, le Cinéma fait de nouveaux adeptes, voit grossir le nombre de ses partisans, les affaires ont l'air de ne pas aller trop mal, en général... Et, cependant, les temps sont durs pour le pauvre monde de la Cinéma tograghie. La concurrence, mise à part, qui cependant constitue un facteur appréciable dans la marche des aff:ires, la lutte pour l'existence devient de plus eu plus âpre, de plus en plus difficile. Il n'est pas de misère, pas d'injustices, pas de tracas ni de vexations que l'on n'inflige ici aux exploitants, contre lesquels se liguent de nombreux éléments dont les lorecs réunies réussissent à entraver considérablement le libre essor des eu treprises. Or.coinme les exploitants sont en quelque sorte la raison d'être de l'industiie cinématographique elle-même, celc-ci est appelée a souflrir, par ricochet, de la situation diflicil< faite a ceux-là. Les autorités : magistrats, policiers, municipalité, semblent se donm r le mot pour persécuter le Cinématographe et les exploitant; Les règlements viennent s'ajoutei aux i èglen i uls, ions plus féroces, plus draconiens les uns que les autres; les poursuites s'engagent a tout p toute la ligne; les amendes pleuvcnt. On cherche la petite bête. On refuse des licences ou on ne les accorde que pour six jours de la semaine, à l'exclusion du dimanche ; tantôt on dresse procès-verbal pour usage de films inflammables, sans pouvoir au juste dire ce qu'est réellement l'inflammabîlité et l'ininflammabilité , où elle commence et où elle s'arrête; tantôt c'est une contravention pour avoir permis a des spectateurs de rester debout ou pour avoir admis quelques spectateurs de plus (pie la salle ne contient de sièges. Puis, c'est la censure, maniée le plus arbitrairement du monde, au gré de la fantaisie d'un policeman quelconque... Mais on n'en finirait pas s'il fallait énumérer toutes les mesquineries fournissant prétexte à persécuter le Cinématographe dans le RoyaumeUni. Si encore, dans eu Royaume-Uni, il y avad, sur ce chapitre de Cinématographe, une unité de vues '. Mais non; un film ininflammable à Leeds ou à Bristol, devient tout à coup inflammable à Brighton. On n'est pas fixé. Ce qui est bon ici est jugé affreux là bas. IC vous démêler dans tout cela. Ali ! non, vrai, l'existence des exploitants dans la Métropole britannique n'a absolument rien d'agréable en ce moment. Ils sont en butte aux attaques intéressées d'une grande partie du clergé, qui voit dans le Cinématographe une concurrence redoutable et qui se plaint (pic ses églises sont de plus en plus désertées, depuis (pie Vin jvraalc invention a été mise en pratique. Les puritains, les tartuffes de la morale amphigourique partent en guerre contre tous les lilms un peu ('-motionnants. Ils voudraient du comique, rien que du comique Société Générale de Location de Tilms ÎH. ROUX et C , Directeurs 3, Rue Larochelle, PARIS (rue de la Gailé, près le 1 héàtrc Montparnasse) égraphlqut CINÉMA RUE-tAROCKELlE-PARIS Location de Films provenant de tontes les Maisons d'Iidition /, en i", r, y semaine, etc. ACTUALITÉS CHOIX CONSIDÉRABLE DE FERIES EN COULEURS -: Stock 1res important 1b Vues récentes CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES Agents Régionaux et International! lonaux et internationaux Service spécial organisé pour la Location et, PrOl InC* <t il lr lrunr.fr