Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

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était entièrement composé d'événements auxquels il avait pris part. On dit que le Président passa un agréable quart-d'heure et devint un fervent adepte du Cinéma. C'est la même chose partout. — L'autre jour, une dame très connue dans la haute Société de Indianopolis, se laissait interviewée par un journaliste de la localité. Au cours de l'interview Mrs John B. Elam — pourquoi cacherait-on son nom — attaqua la cinématographie avec violence : « Les cinémas sont des lieux de perdition pour les jeunes filles, Monsieur, et on devrait les fermer ». Un des directeurs des meilleurs cinémas de l'endroit, mis au courant de la réponse de Mme Elam, lui rendit visite et, très naïvement lui posa cette question: « Mais, Madame, vous avez dû visiter beaucoup de théâtres cinématographiques, pour ainsi les juger? » — « Certainement non! i) répondit-elle non moins naïvement, « je n'ai jamais mis les pieds dans un seul ». Et notre directeur ajouta finement, en prenant congé de Mme Elam: « Voilà justement la raison pour laquelle vous les décriez. » Une opinion qui a de la valeur. Un des plus importants et influents impresarii des Etats-Unis, M. A. L. Erlanger, est d'opinion que le jour n'est pas éloigné, où l'on paiera un et même deux dollars pour une matinée au Ciné. ci Mon impression personnelle, dit-il, est que le Cinéma est encore dans son enfance. Personne ne peut prédire son avenir, lellemen il apparaît brillant. Un grand nombre d péris travaillent constamment à son perfection nement et le résultat de leurs efforts est visible. Je crois sincèrement que le jour où l'on paiera cher pour aller au cinéma n'est pas éloigné. Le théâtre cinématographique est destiné à devenir, d'ici peu, un facteur beaucoup plus important qu'il ne l'est actuellement. Les théâtres proprement dits souffrent certainement de cet état de choses, mais il y aura toujours un public pour les bonnes pièces. Je ne crois pas que le drame réel soit en danger et, lors même que l'essor du Cinéma dépasserait toute prévision, le bon vieux drame ne peut cesser d'exister. i> C'est aussi notre avis, mais ne sera-t-il pas ainsi au deuxième rang, au lieu de conduire? Un procès qui prend une nouvelle tournure. — Le I 5 février dernier, le juge Bijur, de la Cour suprême ,a fait droit à la requête de la n Greater New York Film Rental C » le priant de prolonger l'effet de l'injonction temporaire que cette Compagnie avait demandée contre la « Motion Picture Patents Company » — inj'onction qui avait été refusée — et ce jusqu'à ce que leur appel à sa décision soit entendu. En d'autres termes, la « General Film Company » — agence distributive de la M. P. P. C — devra pourvoir la a Greater N. Y. Film Rental C n des films dont elle a besoin, comme par le passé, jusqu'à ce que la Cour d'appel ait décidé le cas à nouveau. Un procédé patenté pour laver les films im Parmi les milliers de personnes qui fréquentent régulièrement les cinématographes, très peu savent que les tableaux \i\ants, qui se déroulent devant leurs yeux, n'ont qu'uen lar