Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

banqueté au sein de cette chaleur commucative chère aux ministres. Que dis-je ? nous avons partagé le saumon du Rhin avec notre préfet de police dont la barbiche batailleuse rivalisa de grâce avec la barbe fluviale de notre ami Jallon. 11 arriva même qu'oubliant les bandits fantômes de Chantilly, M. Lépine risqua son éloquence familière dans le champ de la Cinématographie. J'avoue que ses propos nous causèrent quelque surprise et que nous fûmes ravis d'apprendre grâce à lui qu'Edison avait inventé le Cinématographe. Mais que voulez-vous ? l'ombre de Marey et les frères Lumière n'en voudront pas à M. Lépine qui excelle surtout à commander les nobles phalanges des gardiens de la paix. Après lui, d'autres orateurs prirent la parole et nous charmèrent. Je remercie et félicite particulièrement MM. Brézillon, le Colonel Cordier, M. Quentin, M. Jourdain, M. Guardiola, Remy Feys, Médard, Carré, Grimaldi, Jack, Jansenns, Max Linder, Patouillard et M. Richebé qui clôtura les toasts et les bons souhaits. On se chamailla bien aussi quelque peu mais la musique et les chants calmèrent l'orage qui grondait et nous prîmes du Champagne jusqu'à des heures apéritives. Et les choses sérieuses reprirent leur cours. G. DUREAU. ■♦ : PROPRIÉTAIRES ET LOCATAIRES « — Le vaudeville Gandillot-Cochon ne rester;» pas un fait-divers oublié : l'aventure sera fixée par le cinéma. « Nous apprenons, en effet, qu'une de nos meilleures Sociétés de Cinématographe en a enregistré toutes les péripéties drolatiques. « Nous sommes persuadés que tous les exploitants voudront avoir cette bande dans l'un de leurs prochains programmes ». ON RÉCLAME!... Oui, on réclame, et tous les exploitants du synchronisme parlant (iaumont doivent réclamer à la maison cette nouvelle découverte, qui fait actuellement courir tout Paris à l'Hippodrome. Oui : on réclame, et les exploitants qui furent, pour beaucoup de maisons en général et pour la maison (iaumont en particulier, les meilleurs auxiliaires de leur fortune commerciale, verraient, avec un sensible plaisir, M. (iaumont faire profiter cette clientèle de la nouveauté qu'il exploite actuellement. Nous autres, exploitants, qui portons le Ciné dans toutes les villes et jusque dans les bourgs les plus retirés, n'est-ce pas la meilleure des réclames pour une maison que de nous permettre dans les villes que nous exploitons respectivement, de montrer les perfectionnements que l'ingénieux Gaumont a su trouver à force de travail et de persévérance? A-t-il le droit de garder pour lui seul cette invention nouvelle, qui a fait dire à l'Académie des Sciences que c'était une merveille? Et cependant nos Académiciens ne sont pas facilement ér atables. Ceux qui, d'entre nous, connaissent l'estime que M. Gaumont a pour sa clientèle peuvent espérer que, d'ici peu le Synchronisme parlant Gaumont avec enregistrement direct — que j'engage mes collègues d'aller voir et se rendre compte — sera chez tous ceux qui possèdent déjà le Cinéma parlant Gauniont. Connaissant le sentiment généreux dont est animé l'inventeur de cet appareil, j'espère qu'il ne nous fera pas trop attendre, à notre tour, pour que nous puissions en faire profiter le grand publie provincial. Et c'est là-dessus que je termine en disant encore une fois : — On réclame !... Adrien Camors. Exploitant un Cinématographe. De passage à Paris... C'est avec plaisir que nous signalons le passage à Paris de M. Alexandre Nalpas, le frère de notre ami M. L. Nalpas. de la maison Horovitz, concessionnaire du Film d'Art. Egalement rencontré M. Radogna, l'avocat distingué qui représente, en Italie, les intérêts de la Société Delac et Ce (Film d'Art), M. Cazzulino, directeur d'un impor ' tant cinéma à Turin, et M. Esteva, propriétaire du grand Cirque-Cinéma de Barcelone.