Ciné-journal (Mar - Apr 1912)

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et Sales Company est prié de le faire immédiatement. Nous composerons une liste de ces questions et nous y répondrons publiquement. « Les fabricants Indépendants vendront leurs produits directement à la Motion Picture Distributing et Sales Company. Celle-ci traitera directement avec les loueurs. De cette façon, les exchanges n'auront plus à faire qu'à une seule compagnie au lieu de traiter avec un grand nombre de maisons. Nous nous sommes rendus compte, que cela seul éliminera une dépense inutile de milliers de dollars aux loueurs et aux fabricants. «■ Un des devoirs de la nouvelle compagnie sera d'accorder ou de refuser les licences qui pounont être demandées par de nouveaux loueurs. Nous avons découvert que l'opposition a ouvert de prétendues maisons de location indépendantes dans le but de ruiner les loueurs vraiment indépendants. La Motion Picture Distributing et Sales Company s'assurera que le loueur réellement indépendant trouve son compte. Il s'en suit logiquement que l'exploitant sera traité honnêtement, car il est la source principale de la force des Indépendants. « Les Indépendants ont déjà mis à l'épreuve plusieurs plans pour accomplir le but que nous nous proposons. Le premier pas fut tenté par J. J. Murdock lorsqu'il forma l'International Company. Ses efforts ne furent pas appréciés, mais son nom restera parmi les grands pionniers Indépendants. La formation de l'Alliance vint ensuite: celle-ci a accompli et accomplit encore du bon travail, mais la puissance que possède l'Alliance est insuffisante pour lutter efficacement contre des élément nouveaux qui surgissent chaque jour. Profitant de l'expérience et des efforts qui ont été tentés pour cimenter les Indépendants en un corps vigoureux et indissoluble, nous avons créé la Motion Picture Distributing et Sales Company. Pour le moment nous ne pouvons y voir qu'un avantage extraordinaire pour tous ceux intéressés à la cause Indépendante. Si le temps prouve que cet avantage n'est qu'illusoire, son glas sera immédiatement sonné. C'est là le serment d'hommes qui considèrent leur honneur au-dessus de dollars et cents. » Mais qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son et comme notre but en écrivant cette élude restrospective du marché américain, est de rester obsolument impartial, nous allons reproduire maintenant l'opinion des autres Indépendants : Réunion de fabricants Indépendants. — Un meeting des fabricant! Indépendants avait lieu :\ New-York aussitôt après la profession de foi que nous venons de reproduire. A ce meeting étaient présents : MM. D. Horsley, de la Nestor Company; Bowles, de la Pantograph Corporation; Dittenfass et Whitmann, de l'Actophone Company; I. W. Ullman, de la Columbia Film C ; Prieur, représentant des compagnies Lhx et Le Lion; E. Offman, représentant la compagnie Eclair; P. A. Powers, de la Powers Company; Et A. G. White, agent de la Nestor Company. La proposition de la « Motion Picture Distributing et Sales C » furent naturellement le topique de toutes les discussions. Il y fut expliqué, et chacun admit que c'était mettre les choses mieux : « Que la Sales Company était une corporation composée de deux maisons seulement : la « New-York Picture C » et les « Indépendent Movinz Picture C" » ; <> Que ces deux compagnies précisément détenaient toutes les actions de la nouvelle société se proposant de contrôler à l'avenir tous les produits Indépendants; « Que le seul fait d'être contrôlée par les deux principaux facteurs du mouvement Indépendant, les autres fabricants se trouveraient à un grand désavantage ; d Que de demander un engagement de trois années, alors que la Sales C" ne s'engagerait que pour deux semaines, sans même la promesse d'une vente minima, était tout simplement absurde, pour ne pas dire davantage. " Que la Sales C " s'érigerait en censeur du produit des autres fabricants, é^ait inadmissible: quelle belle occasion pour supprimer les gêneurs et pousser ses propres produits; » Que les deux compagnies plus haut ne visaient qu'à se protéger : quoique venues après elles, certaines compagnies fabriquaient déjà mieux et conséquemment les ventes s'en icssentaient ; » Qu'accepter la proposition de la Sales Company telles qu'elles étaient présentées, serait un véritable suicide commercial; » Qu'une compagnie distributrice était à désirer, mais à la condition que chaque intéressé ait voix au chapitre. » Ce n'est que fort avant dans la nuit que l<-membres de la dite réunion se séparèrent, bu-n résiste] ,ui nouveau ■ 1 Vu I riufl i comme il avait déjà été baptisé, ( I mnc.J