Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

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el contre lequel, une fois a\citi.s, ils pourront facilemenl réagir en élevant de plus en plus le niveau de leur production pour lui conserver le prestige qu'elle a eue jusqu'ici et l'augmenter. RUGCIERO DF.LLA CAMERA. ECHOS DE PARTOUT II était... moins cinq! Voici une nouvelle preuve des risques que courent les acteurs cinématographiques dans l'exécution de leurs exercices acrobatiques, soit comiques, soit tragiques. La Compagnie américaine » Great Northern Spécial Feature Film Company », faisant exécuter une bande intitulée les d Mystères d'une Ame n s'attacha à donner à la scène essentielle un caractère tout à fait réaliste. L'héroïne du drame, à un moment donné est précipitée dans le fleuve, du bord d'un petit yacht sur le point de couler. Elle est en danger imminent de mort lorsqu'elle est sauvée fort opportunément par l'un des bandits cause de l'accident. Il paraît que la scène est poignante de réalisme. On voit la jeune femme couler à fond, revenir à la surface, replonger, luttant pour se maintenir à flot. Et ce n'est qu'au dernier, tout à fait dernier moment, que le secours lui vient. Le sauveteur est un nageur émérite qui sait attendre le moment suprême. Mais au moment de l'exécution, il eut une faiblesse soudaine et imprévue, — très passagère fort heureusement, — et il s'en fallut de quelques secondes que la pauvre héroïne du drame ne payât sérieusement son tribut à la fatalité, en restant poui tout de bon au fond de l'eau... Un homme averti en vaut deux ! La revue Der Kinemaiograph, de Diisseldorf, annonce que nous allons bientôt voir paraître, sur le marché européen, un film représentant le président des Etats-Unis, M. Taft, donnant le premier coup de pioche et posant la première pierre pour la grande Exposition universelle qui doit avoir lieu en 1915, à San On voit le président arriver, entouré de son état-major, tandis qu'une foule nombreuse l'acclame. Il descend les marches du Stade; Charles de Youg, fils du propriétaire du San Francisco Chronicle, lui passe la pioche en argent. Le président extrait une pelletée de terre du sol et la déverse dans une petite boîte sculptée, en bois de rose, après quoi il se dirige vers un mât, au haut duquel il hisse le pavillon étoile de l'Union. La foule acclame en agitant ses chapeaux. Mme Nordica, la fameuse cantatrice s'avance alors et entonne l'hymne américain, accompagnée de tous les assistants. Puis le président de l'Exposition remercie M. Taft, au milieu des ovations délirantes de la foule. Le film est complété par des vues de San Francisco, tel qu'il est reconstruit aujourd'hui. Or, il paraît que ce film, qui va être mis en vente par les Américains, peut être obtenu absolument gratuitement. Le Comité organisateur de l'Exposition le délivre à titre de propagande, à titre absolument gracieux. Vous voilà prévenus... Fonds bien placés L'administration de la Caisse d'Epargne de Segeberg, petite ville du Holslein a voté, ces J. R. SÏAFFA PARIS 3, Rue Orétry (près i'Opéra-Comlque) PARIS RIO-DE-JAINEIRO 179, Avenlda Central Agent Général pour le BRÉSIL DES MARQUES Itala=FiIm, Ambrosio = Turin NORDISK=FILMS . Copenhague Adr. Télégrap. : JACOROSA-PARIS STAFFA-RIO-DE-J AM