Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

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lorsque sera discutée la législation sur le cinématographe. On fournira, par des chiffres très faciles à contrôler, la preuve éclatante de l'importance prise en ces cinq dernières années par l'industrie cinématographique, du chiffre d'affaires réalisé, du personnel employé, des impôts et taxes payés, etc. Ces démonstrations seront certainement d'une très grande utilité et feront contrepoids aux assertions erronées émanant non seulement des milieux hostiles au cinéma, mais même de ceux qui sont favorablement disposés à son égard, mais qui parlent en profanes, sans connaître le sujet sur lequel ils sont appelés à émettre des avis, ce qui les empêche de formuler des jugements inattaquables. Il règne encore ici généralement, dans tous les milieux, qu'ils soient cinéphiles ou cinéphobes, la croyance que le cinéma est une mine d'or et qu'on n'a qu'à se baisser pour ramasser une fortune. C'est pour cela que les milieux officiels, favorablement disposés pour le cinématographe, lui font inconsciemment du tort en accréditant en haut lieu cette croyance, qui incite naturellement les pouvoirs publics à ne pas ménager une industrie si productive et à la taxer aussi durement que possible. Ici, comme ailleurs, l'industrie cinématographique s'est assise sur des bases solides, et l'on peut, en sachant mener sa barque, arriver à en tirer un bon parti. Mais c'est tout. Il ne faut pas qu'il survienne des accidents ou des mécomptes, sans cela le cinéma mine son homme comme toute autre entreprise qui subit des avatars. La législation qui 6e prépare aura, je l'ai dit, l'avantage de mettre à même les intéressés de savoir une fois pour toutes à quoi s'en tenir. On vivait et on vit encore dans une perpétuelle anxiété; on dépend du milieu dans lequel on se trouve. Si les autorités sont bienveillantes et favorablement disposées, l'existence de l'exploitant est charmante, exempte de soucis; mais s'il a le malheur de dépendre d'une autorité régionale où le cinéma n'est pas en odeur de sainteté, c'est pour lui un supplice, un véritable enfer: c'est à le décourager, à le dégoûter du métier. Si l'on envisage l'importance des capitaux engagés dans cette industrie et le déploiement considérable d'efforts, de sagacité et d'intelligence que nécessite actuellement l'exploitation, Élude et Construction de Mnes Ginématosraptiipes PERFOREUSES, PRISE DE VUES, TIREUSES ' ESSUYEUSES, MÉTRECSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants ! ! Consultez te Catalogue DES établissements Lucien PRÉVOST "Breveté. S G. 2). G. 54, Rue Philippe-de-Gircjrd, 54 — = PARIS ^—