Cine-Journal (Mar - Apr 1912)

ECHOS DE PARTOUT Francfort-sur-Mein va de l'avant Nous avons annoncé la prochaine ouverture de nouveaux cinémas de luxe, à Francfort-surMein. Veut-on quelques chiffres, pour se faire une idée de la prospérité de la branche dans l'ancienne ville libre?... La Société « Union i>, qui avait porté en juillet dernier, son capital de 250.000 marks à 750.000 marks, pour l'exploitation de Cinémas, vient de publier son rapport annuel. Il en résulte qu'en 191 I, les bénéfices bruts se sont élevés à 364.500 marks contre 250.C00 en 1910. ce qui a permis de donner un dividende de 18 0/0, cette année, contre 15 0 0 l'année précédente. En présence de ces résultats, la Société a l'intention, dit-on, de convoquer une assemblée générale pour augmenter à nouveau son capital de 250.000 marks et le porter à I million de marks, soit 1.250.000 francs, dans le but de construire, cette année, et au printemps prochain, huit nouveaux cinémas modernes, dont un à Berlin. Allons, bonne chance!... et continuez. . Ça y est !... L'Opéra Royal de Berlin, passe définitivement fous le sceptre cinématographique, comme nous l'avions annoncé. Le docteur Hellmer, qui avait reçu le théâtre à bail, de l'Intendance royale des Théâtres l'a souloué à la "Pariser Lichthildgesellschaf t •> qui, pour ménager certaines susceptibilités, fait annoncer qu'elle projettera surtout des films <i dits scientifiques et instructifs ». N'empêche que les Cinéphobes hurlent à la ptofanation et voudraient voit le ; il phe el ses pontifes, voués au Gémonies. De bonne guerre I .i Soi iété < inéma . propri • I dealer tics Weddings », à Berlin, dans le but de dore le bec à tOU qui, depuis quelque temps représentaient ce ! inématographi <>mme un lieu de perdition pour la jei on dire* teui l'alleu trouver tous les dne< teurs et I poui les im itei à ■• ■ i tei à une r» pré enl irion Il n'y eut qu'un seul recteur pour refuser l'aimable invitation. Tous les autres vinrent à la tête de nombreuses troupes d'élèves. Beaucoup de maîtres et de chefs d'institution n'avaient jamais mis les pieds dans un Cinéma. Ils sortirent enchantés de celui dont on leur a» ait fait si gracieusement les honneurs. Parions que, grâce à cete intelligente « action directe», leurs préjugés auront fait place à une appréciation plus saine et plus intelligente de la réalité des faits. Les petits cadeaux.... Il n'y a rien de tel pour entretenir l'amitié. M. Selig, président de la Selig Polyscope Company, de Chicago, le sait bien. Il ne manque aucune occasion de <• faire plaisir » aux puissants de la terre. C'est ainsi qu'il vient de confier au Révérend Père Franciscain, Joseph Tonello, pour qu'il l'emporte à Rome, et le remette à Pie X, un exemplaire du film Christophe Colomb. I! parait que le pape est très friand de cinématographe et que le petit cadeau de M. Selig, iui a été très agréable. Une Idée Américaine La musique du 3' régiment d'infanterie, du Kentucky, éprouvant le besoin de s'équiper un peu pLs confortablement et de renouveler ses instruments, un peu trop usés, vient de recourir à un procédé qui n'a certainement pas son précédent dans les fastes du militarisme, mais qui ne manque ni d'originalité, ni d'ingéniosité. Le <• Hollands Opéra House » de Hopkinsville, étant à louer, ces messieurs de la musique du ) Kentucky s'empressèrent de L prendre à bail pour y installer un « Cinéma Et, au moyen des bénéfices produits par les :iui seront faites aux sons de la n i gique militaire, on a », on se F*ar Abonnement ! este, dans les milieux intéressés aile ■ ojel qui t ien| d'être an i d'appa abonnement, < 'est i est, i> irait il, ■ nue la vente à i redit, exi lusive lui co > erne la • i . -il esl adopté,