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causera un lort énorme a la vente au comptant de beaucoup de maisons, dont la clientèle irait à la nouvelle société en raison des facilités de paiement accordées par celle-ci.
Noblesse oblige
Le Comte Gisbert Wolff-Metternich, l'une des personnalités les plus marquantes et les plus typiques de la société berlinoise, vient, à ce qu'assure la revue mondaine Salon, de conclure un traité avec une fabrique de films, aux termes duquel il se fera cinématographier avec son épouse, Claire Wallentin.
Ce sera un film sensationnel... pour les Berlinois. C'est la faute au Cinéma
Comme chez nous, lorsque le pays traverse des périodes plus ou moins agitées, il faut un bouc émissaire pour toutes les déconvenues, il peut arriver alors n'importe quoi, toujours ce sera « la faute au Ministère » — les Allemands de la haute et de la petite pègre ont imaginé une excuse, une circonstance atténuante à leurs larcins, à leurs délits plus ou moins graves : « C'est la faute au Cinéma! »
Ce sont messieurs les avocats qui ont trouvé ça et leurs clients de tout âge et de tout sexe ne manquèrent pas de faire valoir cet argument, dans l'espoir d'attendrir les juges et de les inciter à plus de clémence.
On vole, on cambriole, on met le feu à la maison, on joue du couteau... Que voulezvous, ces choses-là ont été vues sur l'écran et le mauvais exemple... Vous comprenez?...
Les grands comme les petits chenapans font ainsi de la casse au détriment du Cinéma qui a bon dos.
Mais ce système est-il vraiment loyal et digne des avocats germaniques?... Faut-il que, pour les besoins d'une défense qui neuf fois sur dix s'exerce au profit d'une mauvaise et vilaine cause, on compromette celle d'une industrie honnête et laborieuse, en la représentait comme un agent provocateur?... ,11 serait grand temps que ce petit jeu de mauvais aloi prenne fin !...
Chasseursj sachez chasser !...
Il ne s'agit pas seulement de s'équiper, comme un vulgaire tartarin, avec des souliers ferrés, des guêtres, un costume de velours, u:i chapeau tyrolien et partir, l'air conquérant, u:i superbe fusil en bandoulière, pour faire des hécatombes de lièvres, de faisans et de percrix; il faut savoir chasser. Il faut surtout sa\oir tirer.
Or, parmi les nombreux, les innombrables disciples que Nemrod compte en ce bas monde, il y en a beaucoup plus qu'on ne pense, qui tuent toujours... à côté. Il peut se faire que ce soit par pure humanité.
Qu'il en soit comme il voudra, ils n'auront désormais plus d'excuses à leur maladresse, grâce à l'idée originale qu'ont eue deux Anglais MM. William Bâtes et Thomas Corbyne Hallale, qui vont se servir du Cinématographe pour former de parfaits, d'impeccables tireurs.
Des écrans, spécialement disposés et combinés à cet effet, serviront de cibles. On projettera dessus toutes sortes de gibier, gibier à plume, gibier à poil, en pleine course, en plein vol, et les chasseurs viendront s'exercer sur ces cibles mortes-vivantes pour atteindre le degré d'adresse voulue pour ne pas rentrer bredouille désormais...
Cette application aussi nouvelle qu'originale de la Cinématographie, trouvera certainement bon acrueil, auprès de tous les amateurs de tir...
Les Auteurs Allemands et le Cinéma
On s'est souvent demandé les raisons de l'insuffisance des scénarios allemands et de la répugnance qu'éprouvent les auteurs d'outre Rhin, pour la littérature cinématographique.
Ces messieurs se trouvent un peu dans la situation des femmes espagnoles du temps d'Alphonse-le-Chaste. Cehy-ci offrait, tous les ans, aux Maures, en guise de tribut, un superbe lot de jeunes vierges castillanes et de la province de Léon. Il en résulta que les femmes ne voulurent plus faire d'enfants, de crainte de mettre au monde des filles destinées à être offertes en holocauste aux Sarrazins.
Les auteurs allemands sont dans ce cas : toutes les œuvres qu'ils produisent, ou qu'ils ont produites plutôt, sur le terrain cinématographique, outre qu'elles ne leur rapportaient que de ridicules honoraires, étaient impitoyablement châtrées, sabrées, sacrifiées à cette implacable institution qui ne peut vivre sans faire des victimes et qui a nom « Censure ».
Plutôt que de donner le jour à des œuvres destinées à être offertes en holocauste, ces messieurs préfèrent s'abstenir...
De là, la pénurie et l'insuffisance notoire de scénarios allemands...
La Réclame cinématographique
Elle devient de plus en plus à la mode dans les cinématographes allemands, dont les propriétaires s'étaient, pendant longtemps, montrés