Cine-Journal (May - Jun 1912)

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présentants d'associations qualifiées pour opiner en la matière. En nous plaçant au point de vue purement objectif, nous comprenons que le gouvernement a l'intention d'établir une réglementation générale de l'exploitation cinématographique, afin de venir en aide, de seconder cette industrie d'une part, et d'autre part, afin de mettre un terme aux abus que le prompt et vaste développement du Cinéma a fait naître. L'un des points essentiels sur lesquels portait l'enquête, était d'établir s'il fallait, d'avance et de façon invariable, proportionner les autorisations, ou si l'on préfère les licences cinématographiques au nombre d'habitants. Les uns demandaient qu'un C inéma pour 30.000 âmes devait amplement suffire, tandis que les autres insistaient pour que ce chiffre proportionnel fût ramené à 20.000. Une autre question apparemment oiseuse, mais néanmoins des plus intéressantes est celle de la dénomination. Il s'agit, en effet, de créer une démarcation, une distinction bien nette entre le théâtre proprement dit et le Cinéma. Les exploitants sont d'ailleurs d'accord sur ce point. Ils préconisent les termes « Kino » et » Bio » comme désignation officielle de leurs établissements. Une certaine tendance s'est manifestés même au sein des groupes cinématographiques, pour faire interdire l'emploi des enfants dans les exploitations cinématographique-. Une discussion approfondie a eu lieu au -ujet de la réglementation technique et architecturale. De l'avis unanime la nécessité s'impose d'isoler absolument le cabinet de projec Un point qu'il importe de ne pas perdre de vue, c'est que la plupart des exploitants sont d'accord avec la création d'une Censure centrale qui aurait son siège au Ministère de l'Intérieur ou dans les bureaux des gouverneurs de provinces (Statthaherei) . De même, ces messieurs n'ont pas trouvé d'objections à faire à l'institution d'une censure au deuxième degré, — censure scolaire et censure portant sur le caractère des films au point de vue politique, religieux et national, afin que les susceptibilités d'aucun spectateurs, selon sa nationalité, sa confession ou ses opinions puissent être choquées. On est allé jusqu'à admettre une censure de films lors de leur production. L'une des dépositions qui m'a parue les plus intéressantes fut celle du procureur impérial qui émit l'avis un peu outré que le Cinématographe devait indiscutablement éveiller des instincts criminels chez les jeunes gens, mais qui eut aussi le courage d'affirmer que le théâtre proprement dit, à l'heure actuelle, produisait des effets absolument identiques. Cela eut pour effet de jeter un certain froid paimi les Chevaliers de la Rampe acharnés après le Cinéma ' Le représentant de la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Vienne, eut le courage de protester énergiquement contre la prétention de ceux qui affirment que le théâtre ieul est un lieu de \ulgarisation et un propagateur de la culture intellectuelle, tandis que le Cinéma ne serait cju'un lieu de déni. le vice-piésident de la 1 nale pour favoriser les relations avec l'étranger sut en termes bien st'ilis tendie h, «'il iriul au point L'Écran Transparent "L Universel" ;: est le seul qui son garait! • • ne jaunissant pa il <st très malléable ai lavabla .'Ml (lit; inii li i ,.i>i i ii: i : Harcaaaéi de FOURNITURES CINEMATOGRAPHIQUES H. REMKAU, ins.m.w, .... ,„,„, M, Bankvtré Valtalrt, I'\ki^ Petit Écran monté sur sa Buite s>-icm, ;•;