Cine-Journal (May - Jun 1912)

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VOULEZ VOUS VENDRE ou ACHETER RAPIDEMENT ETABLISSEMENT CINÉMA Adressez-vous en toute conliance à F. Silva. seul cabinet d'affaires à Paris, «'occupant uniquement d'achat et vente fonds cinéma. — Par connaissances approfondies, vous donnera prompte solution. — Grand choix étahliss-ements en pleine postérité Paria et Province. Cabinet ouvert Manii <-i >.-/,,,,/< ,ie .•; ,( t, /,.. Il, rue St-Mathieu, ou tur rend* * Sur demande on se rend en province pour étudier affaire Le Cinéma en indo-Ciiine Lettre d'un Français exilé en Imlo Chine. Le Cinéma fut importé pour la première fois en Indo-Chine, il y a quelque dix ans déjà — comme le temps passe! — par M. L. Bernard qui, paraît-il, amassa, dans son exploitation une respectable fortune. Notez que je dis, paraît-il, car, comme bien vous le pensez, je n'ai point compté avec lui. Il y a cependant tout lieu de le croire, étant donné l'enthousiasme que manifestent encore aujourd'hui les indigènes à l'annonce d'une représentation de (i Hât-Bông » (Théâtre de l'ombre). Mais hélas! les temps ont bien changé depuis! S'il était permis, il y a dix ans, de réaliser une petite fortune, dans le Cinéma, il est interdit, en l'an de grâce 1912, de nourrir pareille prétention. C'est que, comme l'a déclaré si justement M. G. Dureau, « pas mal de braves gens, entrés à une séance comme simples spectateurs, en sont sortis exploitants. > Qui dira jamais les mille projets! tous plus beaux les uns que les autres, conçus par des cerveaux enthousiastes de la projection ani Le fait est, qu'en moins de deux ans. dix dnématographiste firent leui apparition dans ochinchine. L'engouement du début fut tel ici, que l'on vit jusqu'à des agents d'une puissante ( ompagnie, ne p i donner un emploi sûr et de tout repos, pour se lancer dans cette » Course aux dollars > d'un nouveau genre, n'ayant rien d'analogue, je vous prie de le i roire, ave la pii tu théâtre du ' hâtelet La Pt rh ■/• '/ ttri ■• ' kk ut se mi doter d'un temple dv aujourd'hui, sous le nom de Saigon . ni.ii |ne |ue lussitàl et, comme pat hasard, un deuxième fui edihe tout a côté. (O perfide concurrence, voilà bien de tes coups!) Un troisième enfin, puis une quatrième, virent le jour — un jour plutôt éphémène — à Cholon, ville essentiellement chinoise, à quelques kilomètres de Saigon. Mais comme une calamité n'arrive jamais seule, deux des plus importants cafés de la ville, dans le but d'attirer une clientèle qui menaçait de devenir par trop rare, eurent l'idée, eux aussi, en plus de l'orchestre de tziganes, de faire du Cinéma. Or, les cafés ici. en raison de la température élevée, ne sont pas fermés comme en France, par des portes ou des glaces, mais au contraire ouverts à tous les vents. Pendant la projection, on se borne à éteindre la salle. L'écran placé sur le mur du fond, dans les deux établissements, peut-être vu, non feulement par les consommateurs, mais aussi, et très bien, de la place du Théâtre ou de la pelouse du boulevard Bonnard, selon que l'on veuille assister à l'une ou à l'autre des deux projections. Se distraire à « l'oeil » est chose fort appréciée de tous les peuples de la terre : qu'ils roient jaunes, blancs ou noirs. Or, « dans la rue on est chez soi » dit un vieil adage. L'indigène ne l'ignore pas. Aussi est-il comique, poui ne pas dire pénible, de voir toute une théorie de « nhaqués > et, à dire vrai, pas mal d'Euîopéens avec, assister, sans bourse délier, à tout un programme, quelquefois même <.ni\ deux; la projection, très souvent, n'ayant pas lieu en même temps dans les deux établisse!) par sute de la différence de la longueur des u Films ". soit pour toute autre es Comme bien vous devez le penser, iet étal de choses ne \ a pas -an> apporta une certaine pertuibation dans la marche des affaires des exploitations purement professionne tant plus, qu'il m'est arrivé d'eaaaadre -les fervents même du Cinéma, tenu, non sans jus raisonnement : — Où allons-nous passer la H — Au Casino, dit l'autre. — Oui, mais nous paierons une piastre I indu que li nous allons i mi |e profl iblement le même, nous poiuioiis, ,i\n cette même somme, BOUS offm un ho. k d'abord, un bon uns! suite. jeure partie du pubuV I joindre péniblement 1rs deux k.ut»