Cine-Journal (May - Jun 1912)

Un Million de Mètres de Films à liquider à 8 Pfennig (10 centimes) irréprochables, pas de camelote. Demandez de suite la liste de vente. En plus de cela, je vends les films sensationnels suivants, à raison de 15 Pfennig le métré. l'a ion lu filante, hé-lu'iil.'s de la Fortune. Le Honneur, Dne vie d'amour, Pleur '!•• Bitume, le l'oint Noir, la Cellule n» 13 I..' Calvaire d'une Femme, Une parmi tant. Le Droil de la Jeunesse, Il y a un bonheur, Puissances ténébreuses, L'enfant du péché, Lorsque l'amour meurt. Haut les cœurs, La fuite de la Mm i. Esclave de l'amour, etc, etc.. MAISON ROBERT MULLER Berlin S 42 Ritterstrasse 23 Échos de Partout La valeur d'un coup d'oeil Tous les grands couturiers, toutes les grandes modistes des Elats-Unis, dont al plupart ont leur siège social à Paris, se sont associés pour faire « filmer > leurs dernières créations, leurs plus chics modèles, qui sont projetés dans les cinémas selecls des Etats-Unis. De cette façon, la « haute volée » de la société outre-Atlantique peut, sans se déranger, avoir un aperçu du dernier cri de la mode et faire son choix. On peut se rincer l'œil pour peu de chose, ]ois<|u*on n'a pas les moyens de se payer des garde-robes qui représentent, en moyenne, un Capital de 40 nulle dollars, soit 200.000 fr. Procès Les procès, en Amérique, sont comme les jours. Ils se suivent et se ressemblent ( 'e$l ainsi que la Majcstic /ilm Company vient d'intenter un nouveau procès à la Motion riclure Dislributing iiml Salet Company, de vanl la United States District Court u de New-York. Il s'agit toujours de la même question <!<•brevet Edison. Politique et Cinéma Plus que |. un, ii ,. ne est en faveui auprès des candidats aux prochaines ••In tioni législativei aux I I an i que M Samuel Ain buler, >l< Aurora, dans l'Etat d'Illinois, a eu une idée originale. Il s'en est remis exclusivement au film pour diriger sa campagne. N'ayant pas le temps nécessaire, il organisa une réunion tppe dans un décor absolument complet, où rien ne manquait, qu'il fit cinématographier. Puis il fit enregistrer son discours par un phonographe, et c'est ainsi qu'il put exposer en entier son programme, sans être présent luimême, dans plus de 200 cinémas, le même jour, en présence d'une nombreuse assistance d'électeurs, qui n'eurent même pas la ressource de pouvoir lui poser de questions embarrassantes. On voit, sur l'écran, M. Altshuler prononcer son speech, puis se retirer après avoir cordialement serré la main de tous les membres du bureau. On a entendu sa voix, on a pu connaître ses arguments, mais... ses adversaires n'ont pas pu. . . l'eng comme ils auraient voulu. Et M. Altshuler a passé comme une lettre à la poste. Il trouve que le cinéma a du bon. Simple question Le Révérend W. Sassen, de Manchester, se fait gloire d'appartenir à la nombreuse phalange des sectaires cinéphobes. Aussi ne manquera-t-il aucune occasion de crier: < Haro! sur le baudet! a Mais il trouve à qui parler. Ayant tout dernièrement, dans un sermon, déclaré textuellement que .. tous les parents qui sont soucieux de voir leurs enfants devenir d'honnêtes citoyens doivent absolument les tenir éloignés des lieux de damnation que sont les cinémas ■>. A cette sortie, on opposa au fougueux Révérend une simple question: <■ Que considérez-vous comme plus pratique et qu'estimez-vous plus utile et moins démoralisant: que les entants aillent vadiouiller dans les rues, sans surveillance aucune, comme ils le lont habituellement, se livrant à toutes sortes et de mauvais tours, ou qu'ils aillent pastei une couple d'heures dans un Pîcture dans un cinéma, où l'œil vigilant mais bienveillant à la fois du managa ne les quitte pas Un instant, OÙ un |>eu de joie vient rayonner dans leur misérable c-\i>ten. e et OU ils sont certains de toujours apprendre quelque chose ? •> rend m daigne pas répondre, pa rail il, à tette question si simple, mai qu'il m geait (ci point de \u<