Cine-Journal (May - Jun 1912)

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feu. Il mesurera 73 pieds de large sur 120 pieds de prolondeur. Toute la construction est e.i ciment armé. Le foyer, — car il y aura un foyer, — sera tout en marbre avec un éclairage électrique intense. Inutile de dire que tout, à l'intérieur, sera aménagé avec le plus grand confort et que rien ne sera négligé pour attirer le public et lui rendre le séjour dans l'établissement aussi agréable que possible. Et malgré ça, les prix ne sortiront pas de l'ordinaire. Heureux Américains!... Ça y estl... Voilà définitivement le Cinéma installé dans un train américain. Maintenant que le premier pas est franchi, toutes les autres compagnies vont suivre l'exemple et l'on ne tardera pas à voir circuler sur tous les réseaux américains le « car » cinématographique au même titre que le wagon-restaurant. C'est la Pittsburgh, Harmony, Butler and New Castle Railway Company qui vient d'attacher le grelot, — pardon! qui vient d'installer l'écran. On s'est servi, pour ce premier essai, d'un wagon endommagé dans un récent accident et qu'il fallait complètement « retaper ». Profitant de l'occasion on le transforma en cinéma ambulant. Il paraît que le train comprenant le « Cinéma-Car », est toujours bondé. Malheureusement, s'il y a beaucoup d'appelés, il n'y a que peu d'élus et c'est regrettable. Les faits démentent les écrits Nous avons tout récemment donné à nos lecteurs les détails de l'intéressante démonstration organisée par notre confrère le Dioscope de Londres, dans le but de prouver, de façon éclatante et irréfutable la valeur du Cinématographe au point de vue scientifique, pédagogique et hygiénique. Des séances édifiantes auront lieu les 5, 12 et I 5 juin, de 1 1 heures du matin à 1 heure de l'après-midi au « Cinéma House » 225, Oxford Street à Londres, et tout le monde scientifique y sera convoqué. Or, dans le programme qui vient d'être publié et que nous avons sous les yeux, nous relevons une particularité qu'il nous plaît de ne pas laisser passer inaperçue, ne serait-ce que pour donner à réfléchir à ceux de nos confrères italiens qui se complaisent à prétendre que certaine grande maison française ne produit que o les pires ordures » (sic) . Sur les 25 films dont se compose le programme, films choisis avec le plus grand soin par notre confrère, parmi les meilleurs sur le marché, nous comptons exactement 1 7 films français, provenant précisément de la grande marque française incriminée. Les 8 autres films sont anglais et américains. Il n'y en a pas un seul italien, — pas d'allemand non plus. Nous connaissons trop l'habituelle impartialité de notre confrère londonien pour qu'il nous puisse venir à l'idée qu'il se cache une spéculation quelconque sous cette démonstration d'une très haute portée : il s'agit de convaincre des cinéphobes et de les ramener à de meilleurs sentiments à l'égard de notre industrie artistique et, pour ce faire, on a fait une sélection soigneuse, de nature à produire tout l'effet désiré, — et c'est encore le film français qui (i donne » en la circonstance. C'est ce qu'il fallait démontrer : Q. E. D. comme disaient les anciens Romains. Le Midi... africain bouge! On vivait heureux dans le Sud-Africain, dans les milieux cinématographiques. C'était trop beau!... Il y a des grincheux partout. Un de ceuxlà, M. Schreiner, membre du Parlement SudAfricain, vient de mettre en demeure le ministre de l'intérieur de là-bas. d'instituer la Censure cinématographique, dans Vîntérêt, ditil, de la santé publique, de la sauvegarde et de la moralité de la population. Le ministre de l'intérieur en question doit être un homme d'esprit, car il répondit qu'il était par trop surchargé de besognes sérieuses pour s'occuper de pareilles bagatelles. S'il nous était permis d'employer un langage trivial, et n'était le respect que nous inspirent nos lecteurs, nous dirions que le parlementaire sud-africain cinéphobe en est resté « comme deux ronds de flan... ■» Charité at Cinématogravhie Les souscriptions organisées dans les milieux cinématographiques et les représentations données en faveur des familles des victimes du Titanic, en Grande-Bretagne et en Irlande ont donné des résultats merveilleux et c'est un véritable plaisir de constater le bel élan de solidarité humaine qui s'est manifesté à cet!.occasion dans notre branche. L'infiltration lente Jusqu'ici les enceintes où siègent, où se meuvent les lords d'Angleterre étaient restées strictement interdites au Cinématographe. Mais