Cine-Journal (May - Jun 1912)

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9.500 kilos. Par plus petites quantités, le Danemark, l'Italie, l'Autriche-Hongrie et la Suisse contribuent à cette alimentation des cinémas allemands. La valeur totale des importations enregistrées pendant ces deux mois, atteint 5 millions 200 mille marks. Pour la même période de temps, les exportations de films allemands se sont chiffrés par 1 1.500 kilogramm., d'une valeur de 660.000 marks. Parmi toutes les questions ardues et ardentes évoquées en ces derniers temps dans les milieux cinématographiques allemands, il en est une, déjà vieille, qui, tout à coup, rajeunit et revient se placer au premier plan: c'est celle de la Censure. On va très probablement voir s'accentuer sous peu le mouvement tendant à l'unification de la Censure des différents pays de la Confédération et à l'institution d'une Censure d'Empire, dont le siège sera — naturellement! — à Berlin. Si nous tombons, ici, sous les fourches caudines de la Censure prussienne, nous pouvons faire notre testament! Depuis que la Censure berlinoise a étendu son action sur toute la Prusse, il ne se passe pas de jour sans qu'à la préfecture de police de l'Alexanderplatz, il n'éclate, entre les fonctionnaires censeurs et les représentants des éditeurs de films, des conflits pénibles, dont l'acuité croît de plus en plus et auxqu rait grand temps de mettre fin. Si l'on veut être impartial, il faut honnêtement reconnaître que le cinématographe fait d'incessants efforts pour remédier aux défauts qu'on lui reproche. Mais on lui demande réellement trop à la fois. Je ne sais pourquoi, mais les fonctionnaires Eppelét .i juger les films me semblent mettre une compl.u ^e rendre aux dé sirs exprimés par les défenseurs de la morale, non pas outragée, mais à outrance. A noter que, malgré les interdictions, le* suppressions, les corrections ordonnées à torl el à travers, sans méthode, la campagne entreprise contre les films loi-dis&nl immoraux on dangereux poui la fèunei e, au lieu de dimi puer, ne rail que s'accroître. Censure, pui qui i plu arbitra tions n'arrivent pas à moraliser le cinéma?... Cruelle, cruelle énigme!... Plus que jamais, on reproche, ici, aux films allemands et surtout aux films français, de spéculer sur les bas instincts du peuple. Dieu sait cependant si les éditeurs de tous les pays s'efforcent de ne pas « boire de bouillons i) en produisant des films susceptibles d'être interdits!... Quel intérêt ont-ils de fournir aux censeurs, prussiens des raisons et des motifs de châtrer leurs bandes?... Il semble que la Censure se base toujours, dans ses actes du jour, sur les actes de la veille, et, comme on veut toujours faire mieux, on arrive à tomber dans la plus grotesque exagération. Ce qui, hier, était permis, devient le sujet honni de ce jour, et, dans les ateliers de fabrications, pour peu que cela continue, on ne saura plus sur quel pied danser. Une réforme totale du système s'impose d'urgence. Il faut qu'une règle stricte, immuable serve de guide aux censeurs et que leurs ortes s'y conforment. Je répète que ce ne sont pas seulement les maisons étrangères qui ont beaucoup à souffrir de ces procédés chaotiques et de cette incohérence administrative. Il suffit de suivre avec quelque attention les bulletins de la Censure pour remarquer que les maisons allemandes sont serrées de très près, et leurs directeurs sont sur un incessant qui-vive pour ne pas fournir prétexte à intervention de la part de MM. le censeurs. Aussi leur colère est-elle grande de constater que, malgré leurs précautions et leur bonne volonté, on taillade à tort et à ti.neis dans leur production, avec une rage arbitraire digne d'une plus vilaine cause. On voudrait, une fois pour toutes, être fixé de façon exacte sur ce que les censeui pi ussiens exigent réellement d'un film. Lorsqu'on saura I quoi s'en tenir, on pourra marcha à coup mu. i tirerai) plutôt du ju* de de (a corne d'un bœui qu'une déclaration nette he de la bouche d'un ie bien mfotme, un grand éditeur de rendre l'initiative de grouj producteur! allemand! el t>>u les représentant! ilii en Allemagne, prendre mu can gique <iue possible en faveur d'une ienne.