Cine-Journal (May - Jun 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

amende honorable... Il y aurait même, dans un sens, un essai intéressant à faire.... Pourquoi tous ceux d'entre nous qui ne collectionnent pas les revues cinématographiques, ne les adresseraient-ils pas, une fois lues, aux journaux quotidiens, avec, le cas échéant, des annotations au crayon bleu?... Si ce système était appliqué généralement et avec quelque persévérance, je suis persuadé que, grâce à la précieuse documentation fournie ainsi aux journalistes, leur religion se trouverait rapidement éclairée — sous le bon jour... » Ne sont-ce pas là de sages paroles, et l'idée, qui pourrait et devrait être mise en pratique partout où le cinéma est en bute à l'envie et aux mesquines rancunes des jaloux que son développement rapide chagrine, ne méritait-elle pas d'être relevée?... Je vous ai dit, au cours de mes correspondances, les beaux actes de solidarité accomplis par les exploitants britanniques, en toute circonstance où il fut fait appel à leur concours et même bien souvent de façon tout à fait spontanée. Avec une touchante unanimité, ils ont soulagé bien des misères, après la grève noire, lors de la catastrophe du Titanic, maintenant encore... On leur impose, en outre, la charité dominicale, qui leur coûte très cher, comme je l'ai fait ressortir dernièrement, car il y a régulièrement des déficits que les exploitants comblent de leurs propres denrées avec un ( mpressement. Mais, de tout cela, il n'est pas -ou! lie un ■ mot dans la presse quotidienne. El pourquoi? pniquemenl parce qu'elle l'ignore. ni -, personnellement admettre que la itidienne soit de parti pris cinéphobe. uadé, .ni contraire qu'elle ne l'est u'( lie m |h-( he, dans la plupart des par ignorance. e qui se passe ii i el quelle tituation m faite aux exploitants en ce qui concerne les minicales. Le publique, qui affectionne !<• cinémato ■raphe en semaine, ne voudrait pas en être mvré li iliinani lu-, et il le l.ni . omprendn aux exploitants qui < her< henl a donnei lientèle. Iministratives el puritainei des muni a i onséi ration du ■manche. < 'esl une < luise horrible, un crime ■rot t que d'allei au i inéma le dimam he, i ha il < ela. accommodements av.-. le Del < omme ave< le diable, el 'e I ainsi qu'on a trouvé ce biais euphémique des lions de charité, dont les produits doivent servir exclusivement à un but charitable. Il en est résulté une situation cinématographique certainement unique au monde. Nous possédons un régiment d'exploitants qui suent sang et eau, sans compter leur bonne galette, pour travailler « charitablement ■ le dimanche. J'ai donc sous les yeux quelques chiffra édifiants qui m'indiquent le résulta! tème, pendant la durée de neuf mois, ju |U*à fin mars dernier. Les recettes brutes de uséances de charité furent de 92.000 livres sterling, soit 2.300.000 francs, et, somme, les œuvres de bienfaisance n'eurent que 15.000 livres, soit 375.000 francs, tandis qw les organisateurs eurent 44.000 li\ ie-, -uit 1. 100.000 francs, le reste 19.000 livres, soi) 475.000 francs ayant été consacrés aux frais divers et salaires. Et n'oublions pas que, dans la plupart decas, les exploitants durent y aller de Icui poche. On bat vraiment trop complaisammenl mon naie sur le dos des exploitants, qui, certes, préféreraient une charité mieux Mais on ne s'arrête pas en si bonne voie dans le milieux administratifs, et l'on .heu lu depui quelque temps à mettre à contribution les fa bricants pour la fourniture gratuite de lilmaux casernes. A ce point de \ue, o met même en quelque sorte à un chantage, car ceux-là seuls qui s'exécutent de bonne grâce obtiendront cl leur a fait comprendre en de* toiisatmns de prendre les \ u offii ielles intéressantes. Ça promet... Ralph S< >—•♦•—< UN CONCOURS ind journal anglais vient d'apporté! au cinématographe un concours au | les espèces d'un concou une colonne ou deux aux enfants, leui offrant nettes, .l.-s jeux > t des i on Dernièrement, l'objet du concours fut ><■ 1 es pnx -u indi |u aux Jix i um urrents qui auront in ; film préféré <-t dont le lllm aura obtenu la ma mie Il paraît que toute la p quente depuis, av. une asstduiu I OUrS v a Juki marnes, <-t. daine' il tau! i. anl de se prono