Cine-Journal (May - Jun 1912)

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n énie, puisqu'il a été cédé à bail à l'empire britannique pour la durée de 99 ans, plusieurs milliers de soldats chargés de maintenir un ordre que nul ne songe à troubler, en raison des forces imposantes représentées dans tous les districts. Toutes ces troupes n'ont rien ou presque rien à faire, leur service se réduisant à une pure figuration. Elles sont là, et cela suffit pour produire l'effet voulu. Tous ces gens-là, officiers comme soldats sont avides de distractions. Ils ne savent pas comment tuer le temps et il leur faut du spectacle, qu'ils n'ont pas. Un cinématographe bien compris et intelligemment dirigé pourrait donc trouver là-bas une carrière fructueuse, car il ne faut pai oublier que les soldats britanniques, surtout aux colonies, sont largement payés et que, les occasions de dépenser leur manquant, ils sont toujours abondamment munis de pécule. On peut, dans une certaine mesure, faire état aussi de la clientèle indigène. La population de là-bas est composée en majeure partie de musulmans dont la situation matérielle tranche vivement avec la misère affreuse des Hindous; dans le Belichoustan ce sont des commerçants et des exploitants agri coles aisés et qui ne sont pas réduits à compter de trop près leurs dépenses. Nous donnons ces renseignements, quoique dignes de foi, sous bénéfice d'inventaire, cela se comprend. Mais il est facile de prendre de plus amples renseignements auprès de nos agents consulaires et de notre attaché commercial en Extrême-Orient. Partout où il y a un terrain vierge à exploiter dans des conditions aussi favorables que celles qui se présentent sur la frontière afghane, on aurait tort de s'en désintéresser, car il est certain que chez nos voisins, il se trouvera bientôt, dès que la chose sera plus généralement connue quelqu'un de ceux qui ont pour devise: Audaces fortuna juvat! — la fortune sourit aux audacieux. — ^^^» • -^ Nos Hôtes Entre les nombreux Cinématographistes qui ont traversé Paris pour affaires, notons avec plaisir Madame Kadogna, propriétaire (lu Cinéma Américain de Home, la charmante femme de M. Kadogna, concessionnaire du " Film d'Art " en Italie ; M Garguî, de Marseille c-t MM. Gurgoi et Casanovas Arderius de Barcelone'. A. KHANJONKOFF et C1' Edition de Films MOSCOU (Russie) 21 JUIN LE MIRACLE DE LA NATURE (Novorosmisk) Longueur : 120 mètres 28 JUIN UNE BALLE FATALE Drame - Episode de la dernière guerre de Kus^i, Représentant ûénéral : QUTMANN, 5, rue Nouvelte-Stanislas, l'\kis