Cine-Journal (May - Jun 1912)

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LETTRE D'ALLEMAGNE (Correspondance particulière du CinéJournal.) Il Nous sommes décidément ici sous l'empire une mentalité spéciale : les faits capitaux >us apparaissent sous un jour atténué et ute notre attention converge vers des dé tails. C'est ainsi que l'on fait grand bruit à proos d'une enquête sur l'Utilité du cinématoraphe, dont les résultats sont publiés par l'imortant organe qu'est la Franl(fi;rter Zcitun?. On s'émotionne ici des opinions exprimées ar des personnalités dont l'influence est en éalité nulle, mais qu'on se complaît, par je ne ais quelle aberration à magnifier d'aussi inoportu:ie qu'impudente façon. nsi qu'on fait grand bruit autour !es stupidités débitées par un certain doc ?ur Paquet — c'est dommage qu'il porte un cm français prédestiné — qui trouve que 'es durs de sites champêtres eux-mêmes man ic.'i! de moralité, et qui, naturellement, ni u s'empêcher de trouver tout à fait anormal !e !m • La Lumière et l'Amour », dans le uel Mlle Marthe Grandais est si émouvante hante simplicité. La charmante interprète d'un rôle extrême ile à rendre a eu le courage de ré paquet énergunr.ène, dans une let tuelle, ma foi! que repro : el en français noire excellent con '. International Au docteur, l'aimable artiste donne son paquet. Et ce n'est que justice. Elle le fait « à la française », avec beaucoup de sel et pas mal d'iror.ie. Mais ne vaudrait-il pas mieux, par principe, de ne tenir aucun compte de ces opinions sollicitées par des gens qui n'y comprennent rien, à des gens qui y entendent encore bien moins?... Les opinions de forme autorisée pèseroii toujours dans la balance, mais franchement, je trouve que c'est perdre un temps bien précieux que de s'attarder à ces niaiseries quand tant de choses autrement sérieuses appellent notre attention. C'est ainsi qu'il convient de suivre de prè; le mouvement qui se dessine parmi les instituteurs de l'Empire, lesquels constituent une corporation liguée, dont l'influence est autrement décisive que les fantaisies d'un docteur Paquet. Le Congrès des instituteurs allemands, qui \icnt d'avoir lieu, s'est essentiellement occupé de la cmestion: <• L'Ecole et le Cinéma ». '|ui figurait en première ligne sur son ordre du jour. Les débats auxquels a donné lieu ce sujet ont une grande importance, non seulement au point de vue purement moral et pédagogique, n a;s ;iussi et surtout au point de vue industrie! et commercial, car il ne faut pas oublier que c est le » maître d'école » qui a fait l'empire allemand et que son prestige est resté suffisamment fort pour que toutes les opinions exprimées par le corps enseignant soie prises en considération. Une condamnation du cinématogi le Congres des Instituteurs pou\ ait d< un coup sensible à l'industrie as film, cal la les écoles forme, indéniablement, un L' America Art film 6<4, Rut Oberkampf, ci Pciris. Métro Parmeittlor Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son matériel perfectionné et se chargera de Vos prises de Vues, tirages, titres, etc., etc.