Cine-Journal (May - Jun 1912)

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/f A? A? A? A? Af A? Af A? Aux Pays Annexés (Correspondance particulière du Ciné-Journal) Strasbourg, 1 2 juin. Ce n'est pas sans une vive inquiétude que l'on envisage, en Alsace-Lorraine, l'avenir de l'industrie cinématographique. Comme le Ciné-Journal l'a déjà annoncé, le mouvement cinéphobe a commencé à prendre forme il y a environ deux mois. Il s'est rapidement développé, et c'est maintenant la bataille organisée, avec, en tête, toutes les forces de la police. Or, on sait ce que police veut dire dans les pays annexés. Quand elle s'y met, elle n'y va pas de main-morte. Toutes les forces cinéphobes réunies marchent maintenant à l'assaut de la cinématographie. En voici la nomenclature — elle est 'difiante : la « Ligue des auteurs dramatiques allemands », la < Ligue contre la licence des rues en images et en paroles », les villes possédant des théâtres municipaux et qui redoutent la concurrence des cinémas, les « bistros », et enfin la police qui cherche, par pur dilettantisme et par soif d'arbitraire, à mettre toutes les entraves possibles à la liberté d'exploi Après l'application de décrets remontant à l'an I 790. après une campagne ardente entreprise par le théâtre de Mulhouse au moyen de voici que la Chambre d'AlsaceLorraine. le Landtag, a eu à s'occuper de la question. e bourgmestre de Met/ qui a provo ajai le débat, en émettant la prétention de soumettre les cinémas à un impôt spécial. Son de Mulhouse s'est empressé de suivre juments fournis à l'appui de la pétition ont au moins le mérite de la franchise : Depuis que les cinémas attirent le public, les unii ipaux voient leui ail ditrr II leui l.uii réaliseï <!<• plu gros efforts erver leur clientèle, el i lions ont dû être tensiblemenl augn OUI de i 1i.uj.m upplémentairet poui le bud m de !.. ville. ,i naturellement, aux yeux de WM bourgmestres, le i inéma qui doit lo giquement supporter les conséquences de l'insuccès du théâtre. Le porte-paroles du centre, le docteur Millier, appuya la requête de la ville de Metz, en déclarant qu'elle était justifiée par le fait que les cinémas faisaient des affaires et qu'on pouvait donc leur demander des sacrifices. N'est-ce pas délicieux?... Le sous-secrétaire d'Etat, M. Mandel. se rallia à l'opinion du docteur Mi-ller, et annonça qu'une loi était en préparation pour frapper d'un impôt les cinémas. Au nom des socialistes, le député Emmel déclara que cet impôt sur les cinémas ne saurait être accueilli favorablement, car il frapperait surtout la classe ouvrière, les pauvres, et que, d'ailleurs, les cinémas ont déjà à supporter des charges suffisantes, sans qu'on cherchât à leur en imposer de nouvelles. Malgré l'opposition socialiste, la pétition messine fut renvoyée à l'appréciation du gouvernement, qui statuera ultérieurement. Voilà donc un nouveau pas de fait dans !a \oie cinéphobe. Jusqu'où ira-t-on?... Benedickt. «O Au Pays du Soleil Levant Voilà que le Japon entre dans la danse et, pour ses débuts, fait grandement les choses. On a annoncé, la fondation, à Osaka, d'une puissante Société, au capital de 10 millions de yens, soit un peu plus de 25 millions de francs au cours actuel, pour la fabrication de films cinématographiques. Une entreprise d'une telle envergure ne peut qu'envisager avec confiance l'avenir, pour peu qu'elle soit prudemment et intelligemment admi On peut se demander si celte entreprise mpl ■ lie mii îles basa tUtti lormidables c' secondée pai l'indéniable entente de iffairei qui carat t <ie Mijets du Mi kado ne constitue pas un danger pour l'industrie européenne ou si tout au moins elle ne ;ui fermera pas, dam une certame maure, les ai . n'arrive pu ueemenl les nlnu i -ui le nirtulie mondial. .H-, tout e>t poeaioie... 1 e ( inématograptte trouve un terrain d'ex ploitation extrêmement leitile en I ctrema Onent et pi nu (paiement ,»u Japon. ■ nais MMl lie luainl» «lr Hier If BM