Cine-Journal (May - Jun 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

MMMMMMMMMJ&MJSM tchos de Partout Time is Money. I '.Automobile est entré, dans le RoyaumeUni de Grande-Bretagne et d'Irlande en coopération étroite avec le Cinéma. II est, en effet, établi de façon absolument certaine que plus de 800 voilures automobiles ont mises à contribution, sur toute l'étendue du royaume, pour assurer le transport rapide des films d'un théâtre à un autre. Pour gagner du temps, l'enroulement des hlms s'effectue en roule, tandis que l'auto file en quatrième vitesse. C'est ainsi que l'on parvient à faire servir !e même film, la même soirée, dans quatre ou ares différents. Une Exposition Cinématographique en Ecosse. Une grande exposition de cinématographie navale, aura lieu à la fin du mois d'octobre prochain dans le St Andrews Hall de Glasgow. Cette exposition aura lieu au bénéfice des Œuvres d'assistance pour les Orphelins de la Marine. Le lord Provost et les magistrats de Glasgow ont accordé leur haut patronage à cette intéressante manifestation. Le Cinéma Dominical. La Cour suprême de Justice du Canada vient de prononcer un arrêt qui aura sur toute l'industrie cinématographique dans le Dominion une répercussion très favorable. Aux termes de cet arrêt les Cinémas pourront légalement ouvrir leurs portes le dimanche et jouer sans être astreints à consacrer leur recette à des œuvres de bienfaisance, comme c est le cas en Grande-Bretagne. La mauvaise mesure. Le gouvernement prussien a décidé d'augmenter sensiblement, à partir du premier octobre prochain, les taxes qui grèvent déjà si lourdement, les spectacles et attractions, en général, et les Cinémas en particulier. S'il faut en croire les informations puisées à des sources officielles, on a inventé un moyen '.out à fait inédit de « serrer la vis » aux entrepreneurs de spectacles. On va imposer les locaux selon leurs dimenwons et leur capacité en mètres cubes! un procédé qui va soulever d'énergiques protestations dans tous les milieux intéressés, car il ne faut pas oublier que les règlements imposent certaines dimensions minima et que ces dimensions, ainsi que la capacité cubique en air, pour les salles, sont basées sur un chiffre déterminé de spectateurs. < ■• qui est particulièrement inique dans ce projet, c'est que l'impôt fonctionnera, que les salles regorgent de spectateurs ou que le spectacle se déroule devant des banquettes vides... Ah! qu'il fait bon d'être Prussien!... La tournée " Majorale ". Le n Lord Mayor » de la Cité de Londres ne peut, cela se comprend, faire les choses comme le commun des mortels. Le moindre déplacement de » Son Honneur » s'effectue avec un cérémonial strictement observé et auquel aucune dérogation n'est permise. L'autre jour, le Lord Maire ayant manifesté le désir d'assister à la projection des cérémonies du couronnement de Delhi, tout le corps des shéiiffs de Londres, les porteurs de masses, hallebardiers, huissiers, etc., furent mobilisés pour faire escorte à « Son Honneur » dans la visite qu'il rendit au cinéma de la « Scala », dan« lequel se pressait naturellement une foule compacte venue pour jouir du double spectacle sur l'écran et dans les loges officielles. Lorsque M. Fallières se rend à l'Opéra, on ne fait certainement pas autant de cérémonies que lorsque le Lord-Maire de Londres se rend au Cinéma. L'homme aux deux cents visages. C'est Bunny, — John Bunny, — le fameux acteur de la Vitagraph qui a quitté le sol de la libre Amérique pour venir, sur les bords de la Tamise exécuter une série de films anglais dans lesquels le désopilant comique, encadré d'une troupe de comédiens anglais, nous donnera, de façon humoristique, les tribulations d'un Américain dans Londres. Pour qui connaît le gros Bunny, la perspective est pleine de promesses, Un de plus... L'un des music halls les plus fameux de Londres, le « Canterbury » de la Westminster Bridge Road a donné sa dernière représentation samedi dernier... C'est encore un vestige d'un glorieux passé artistique qui s'effondre devant la toute puissance conquérante du Cinéma. Il n'y a guère d'artiste en renom dans l'empire britannique, qui n'ait figuré sur la scène