Cine-Journal (May - Jun 1912)

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5 Année. — N° 201 29 Juin 1912 Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DCREAC flBOnilEMEriTS : FRANCE Un an 10 fr. ! ÉTRANGER Un an. .... . 42 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30. Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 104-9» Lettre ouverte à AT. Herriot, maire de Lyon et à ses imitateurs Monsieur le maire, Vous êtes et chacun salue en vous un lettré délicat, un artiste et un esprit qu'on peut croire libéral. Permettez donc à un directeur de cinéma-théâtre de faire justement appel à vos qualités pour vous présenter quelques doléances au nom de l'art, des lettres et de la liberté! Vous avez interdit dans les salles de spectacle de Lyon les vues ou exhibitions de toute nature représentant des agissements criminels. Qu'entendez-vous par ces paroles? Je ne demande qu'à le savoii el vous ne me l'avez jamais dit jusqu'alors. Persuadé qu'il n'y avait pas de censure en France et que Lyon était une ville française, j'ai passé depuis de longues années des million de mètres de films qui, dramatiques, comiques ou documen ■ires, représentaient dej i rimes, des dé lits ou des gestes manifestement crimi nels. Tout l'arl du théâtre \ il moiis humaines <-i retient, entre tout.-. balles qui vont jusqu'au meurtre el se classent hors la loi. Relisez un peu vol classiques. Ils ne racontent en vers tragiques que les épouvantables fori légendaires grecs travestis en personnages modernes. Leurs œuvres respirent l'inceste, le meurtre, la trahison et les diverses vilenies qui sont le triste apanage de l'humanité. Quant à nos dramaturges contemporains, ils cultivent âpremenl sur le même terrain, le mêmes plantes amères pleines de san^ et de turpitudes. Nos théâtres, vos tin sont point do lieux d'optimisme m même de simple pudeur : ils sont animes d'une lue qu'ils n'ouvrent SUI le ciel bleu qu'un petit JOUI de souffrant e. I pleine " d'agissements crimini Gribouille aussi bien que ses collègues du me fustigent '"en souvent l'autorité .m nom de laquelle vous prenez tujoui l'Iun des mesurée, uni doute deme I n'est pas jusqu'à • , ieux Guignol 1 •yonnaii qui, lire ou l'huissier, ne donne aus enfants plus démoraJi sent qui -oit au m