Cine-Journal (May - Jun 1912)

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politiques et les clans religieux! Vous ne pourrez contenter tout le monde. Mes collègues et moi, exploitants des grandes villes de France, nous donnons bon an mal an quelques millions à vos bureaux de bienfaisance. Nous avons droit, je pense, à quelques égards. Souffrez que nous nous considérions à l'égal des autres directeurs de théâtre, et que, fournissant au peuple, un spectacle bon marché et jamais immoral, nous revendiquions pour nous un traitement équitable. On nous proscrit. On nous met hors la loi commune. Serviteurs du progrès et commerçants libres, nous vous prions seulement, Monsieur le Maire, de ne pas nous soumettre à un régime d'exception, sous prétexte d'une morale qui sert en réalité de pavillon à des trocs essentiellement immoraux. Pour copie conforme: E. DUREAl . Le Cinéma n'est plus considéré chez nos amis d'Amérique comme un Agent de démoralisation. M M Au moirt ni où ■ i rtain </ non des moindres, condamnent sévèrement qui Iquei fila co • ptibles d'éveiller Jj pai la — nous avons le i publier les i I l'Etat du M M. Royal !.. Barh.er. No i où i.i ri< ai nus de n él ue pouvait .>"n un film a notre indu trii » La Cinématographie d'aujourd'hui e-l devenue la source la plus grande d'amusement, et sans aucun doute, la meilleure pour tous, riches ou pauvres, jeunes ou vieux. Elle débuta comme nouveauté; elle devint un livre sensationnel de tableaux, puis de \iolerts mélodrames suivirent; mais tout cela a vécu. A!A'î prirent naissance, ce que nous pouvons appel?r m Les Histoires de Magazine Populaire », les quelles nous gagnèrent des millions d'adeptes. Enfin m autre changerr.er.t se fit, un changement extraordinaire et meneilleux : la Cir.émaiographie est maintenant l'inteiprète du drame classique et moral. Beaucoup plus grande qu'un livre, aussi puissante qu'un prêti ■*. aussi influente que l'Evangile et beaucoup pLs intéressante et effective que n'importe quelle méthode d'enseignement connue. « L'autre jour, un jeune garçon tua d'un coup de revolver un de ses camarades, ^n jouant aux u Indiens i», La Cinématographie fut tenue responsable du malheureux accident par la presse. Etant enfants, j'ai joué moi-même aux Indiens et aux Cowboys, et cela bien a\art eue la Cinématographie ne fut inventée, et je n'ai jamais \u un autre enfant jouer autrement. Posséder un revolver était la plus grande ambition de tous les enfants et je me souviens de toutes les peines qu'il me fallait prendre de façon à ce que mon père ne le trou\ • pas; et il n'y a\ ait pas de cinén .. époque. Ainsi \ous \ous ren li Cinématographie est n'a jamais commis. La demande grandit rapidement. du temps el demande <K l'expérience, et le le était ! i gradil plus vite Mu*' '■' prodi* tion, ' i Alionnaz-Vou» „, "Ciné—lnurnal" v'