Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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— 4 ans? Et je ne parle pas des sports dont le cinématographe est comme le prolongement nécessaire et le plus solide soutien, tant il est vrai que le spectacle même du sport invite à la pratique du sport. Je ne veux pas faire de peine à mes jeunes amis que le bénéfice de l'âge attache encore aux bancs du collège, ni les priver du Matin ou 'du Journal. Mais je crois qu'en dehors des faits divers stupides dont se régalent les concierges, il n'y a rien dans les grandes gazettes dont se puisse nourrir une saine curiosité d'adolescent. Le cinéma offre, par contre, des avantages précieux. Il ignore la vaine bataille des partis et ne retient de la vie que ce qui est dramatique, comique, instructif ou artistique. C'est le plus neutre et le plus complet des journaux. Aussi bien je deman'de qu'on l'impose aux collégiens. Le devoir cinématographique leur sera le plus léger de tous et je ne pense pas qu'il leur sera le moins profitable. Car la bonne pédagogie a toujours été celle qui évite de <( raser » la jeunesse. Et puis, comme par le passé, les journaux et les livraisons sensationnelles s'infiltreront encore à travers les murailles des collèges. C'est un phénomène d'absorption contre lequel rien ne prévaudra jamais, tant qu'il y aura des livres et des fruits défendus... G. DUREAU. TOUJOURS LES UOUANES Nos lecteurs savent combien sont exigeantes les douanes de tous pays lorsqu'il s'agit de taxer les films cinématographiques. Le Ciné-Journal s'est maintes fois élevé contre leurs prétentions ridicules, presque toujours illogiques et constamment exagérées. Notre industrie souffre de ces charges sans cesse croissantes et des mille tracasseries qui paralysent toute transaction internationale. Dans un de nos derniers numéros, nous en visagions les tarifs douaniers de Belgique en France. Que diront nos lecteurs lorsqu'ils sauront quelles taxes sont imposées à nos collègues pour le service de Tunisie en Algérie, — qui sont pourtant deux régions françaises? Chaque réimportation de film loué d'Alger à Tunis est frappée d'un droit de 1 65 francs par 100 kilos... Vous avez bien lu!... 165 fr. Ces films étaient revêtus de marques de fabrique établissant nettement, — dit la douane, — leur origine étrangère. Or, il paraît qu'aux termes du règlement, les produits étrangers exportés de France ou d'Algérie, après avoii été nationalisés par le paiement des droits, son> exclus du bénéfice de la réadmission en franchise. Les films de cette espèce doivent être taxés à chaque réimportation! Le tarif de 1 65 fr. par 1 00 kilos est inscrit au n " 469 quater, 2e chapitre du tarif général. Il conviendrait de faire rapporter d'urgence pareil règlement, qui frappe avec une dureté excessive notre commerce de location. La Chambre syndicale de la cinématographie inscrira ces questions au premier ordre du jour de ses travaux. Souhaitons qu'elle aboutisse le plus vite possible à un dégrèvement ! G. D. UNE ÉNIGME... dont le mot ne se fait pas attendre. Le 20 août dernier, M. Couchemann, directeur du Splendid Cinéma Attractions d; Boulogne-sur-Mer, adressait à notre confrère Le Fraper la lettre suivante : Mon cher Le Fraper, Je suis très étonné que le Syndicat des Exploitants du Sud-Est soit dirigé par un loueur. Cette organisation, comme la nôtre, a été constituée dans le but de défendre les intérêts des exploitants du cinématographe. Il semble paradoxal de constater quelle est complètement inféodée au représentant d'une Société privée de location de films. Est-ce une illusion ? Pourriez-vous me donner le mot de il nigme ? Henry Couchemann, Directeur du Splendid Cinéma Attractions, à Boulogne-sur-Mer. M. Le Fraper n'ayant pas cru devoir donner le mot de cette terrible énigme à notre ami M. Couchemann, le président du Syndi