Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 5 — cat du Sud-Est, M. Richebé, vient d'adresser à notre confrère la réponse que voici : Marseille, le 31 août 1912. Monsieur, Ch. le Fraper, \k Directeur du Courrier Cinématographique, 9S, Boulevard de Magenta. ""* Paris. Monsieur et cher collègue, N'ayant pas reçu votre journal, il m'est communiqué à ce jour votre numéro du 24 courant, où je lis avec surprise une lettre de M. Coueheinann, sollicitant de votre part des renseignements sur le Président du Sud-Est. Comme j'écris ce jour à ce collègue que je suis très étonné de sa question dont je ne m'explique pas In but. plus étonné encore que vous ayez refusé de satisfaire sa curiosité: j'ai donc promis à M. Couchemann de lui donner satisfaction en le priant de vouloir bien vous demander communication de la lettre que je vous adresse à vr jour. Je tiens à vous aviser, cher Monsieur, afin que vous en preniez bonne note pour l'avenir, que notre Syndicat n'est nullement dirigé par un loueur. Sa formation est faite d'une manière régulière. Il a à sa tète un président qui est votre serviteur. Le président de ce Syndicat a été jusqu'à ce jour d'une impartialité absolue dans les affaires de sa corporation, ne cherchant que l'intérêt de Sun Syndicat, traitant avec dédain toutes les polémiques qui pouvaient écarter du Syndicat des adhésions à son groupe. De cette façon, il a su former un noyau qui lui a permis d'arriver à ce beau résultat de former le Syndicat du Sud-Est qui est une gloire pour notre corporation. Tous les établissements de Marseille, sans exception en font partie, les départements limitrophes viennent de jour en jour grossir ses rangs. Par notre travail assidu, avec l'ardeur que nous y metions, nous avons su défendre des intérêts lésés jusqu'à ce jour. Notre Syndicat a su entourer son Président l'un bureau intelligent e\, actif, qui lui a permis de résoudre des questions très ardues pour ootre corporation. Quant à son Président, vous ne devez pas l'ignorer et tâchez d'en informer mis nombreux collègues qui nous ont posé cette question, que M. Richebé. propriétaire de plusieurs établissements, est un exploitant, travaillant presque avec toutes les maisons de locations. Il y en a cependant une seule avec laquelle je n'ai jamais rien fait : celle dont M. Reynaud est l'agent à Marseille. Si un jour j'établis une agence de location, elle sera connue officiellement; à ce moment, je ne regretterai qu'une chose : que M. Couchemann se trouve trop loin de mon centre d'action pour lui faire mes offres de service. Tant que la présidence me sera accordée et que mes collègues me jugeront digne d'avoir leur confiance, ils peuvent être certains, comme je l'ai prouvé jusqu'à ce jour, que je ne suivrai aucun penchant pouvant favoriser n'importe qui. Je crois, en agissant ainsi, maintenir dans ma main la dignité de notre corporation qui lui permettra d'arriver aux solutions qu'elle désire atteindre. Je vous prierai donc. Monsieur le Directeur, de vouloir faire insérer dans votre prochain numéro, ma lettre, au lieu et place de la lettre qui m'a visé. Avec mes sentiments distingués, recevez, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma parfaite considération. L. Richebé. >—•♦•—< . ÉCHOS Une étoile... filante ! Barcelone nage dans la joie, Barcelone est dans le délire... Pensez donc, il va posséder dans ses murs deux étoiles, deux gloires de la Cinématographie, Max Linder et la Napierkowska, auxquels viendra bientôt s'ajouter une troisième célébrité, attendue avec une impatience fébrile : Bébé Abélard!... La presse lui souhaite, longtemps à l'avance la bienvenue. Max Linder est porté aux nues. On va le garder soigneusement, le choyer, le cajoler. On organise, en son honneur, un grand banquet pour le 25 septembre prochain, banquet qui sera suivi d'une soirée artistique, au cours de laquelle Max jouera, aux côtés de Arcgelita Villar, l'une des danseuses les plus aimées du public, une « Fantasia Espanola » inédite, tandis que Mlle Napierkowska déploiera toutes les grâces de son talent. Pour être heureux, que faut-il... de plus?... Et Barcelone est heureux! ** Reprise d'affaires Nous apprenons avec plaisir que M. Astier qui fut un des premiers cinématographistesloueurs de Paris vient d'obtenir son concordat (Tribunal de Commerce du 28 août) et qu'il compte reprendre sous peu une exploitation de cinéma-théâtre. * Nouveau Confrère On annonce la naissance prochaine d'un nouveau confrère italier. Le Monde cinématographique, qui paraîtra le 1 " octobre. Rédaction et direction à Rome. Directeur: Giannino délia Gatta. Nos meilleurs souhaits de succès !