Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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prochainement prendre le voile, désireuse qu'elle serait de pouvoir offrir aux parents ce souvenir de leur enfant. La marquise ajoute qu'elle profitera de la fête de bienfaisance qu'elle donne le lendemain chez elle pour présenter au peintre son modèle qui fera ce soir-là ses adieux au monde. Rose, qui vient d'arriver, prend à son tour connaissance de la lettre. Elle ne peut réprimer un geste instinctif de jalousie, mais le réfrène bien vite. Et, comme prise d'un repentir, elle va vers Raymond, et tendrement l'embrasse. Le lendemain, la fête bat son plein chez la marquise d'Amerville. Rose vient de dire avec un art infini plusieurs poésies, et c'est à qui l'entourera, la complimentera, cependant que Raymond, un peu plus loin, cause avec Blanche de Grandmont, à qui il vient d'être présenté. L'actrice l'aperçoit, gracieux, aimable et attentionné auprès de la jeune fille, et décidément l'inquiétude la gagne, de douloureux pressentiments s'emparent de son esprit. Avec son instinct de femme amoureuse, elle sent qu'un danger la menace. Toute bouleversée, elle se lève, et, prétextant la fatigue, prend congé de la maîtresse de maison, laissant Raymond, qui d'ailleurs n'insiste nullement pour raccompagner, en tête à tête avec la jeune fille.