Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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... Le peintre vient de terminer le portrait de Blanche. C'est à regret qu'il y donne le dernier coup de pinceau, car il n'ignore pas que, son œuvre achevée, il lui faudra se séparer à jamais de son modèle. Or il ne p u se taire à cette idée. Maintenant qu'il connaît davantage la jeune fille, qu'au cours des longues séances de pose il a pu apprécier tout le charme de son esprit, toute la délicatesse de sa nature, la sympathie qu'il avait ressentie pour elle à la première rencontre s'esl transformée en un violent amour. Aussi, ne pouvant plus résister aux élans de son cœur, profite-t-il des derniers instants où il est encore seul avec elle pour lui révéler ses ments. Mais, sans pouvoir dissimuler elle-mèm son émoi : << Taisez-vous, je ne puis rien entendre », lui répond doucement Blanche, et prenanl s >n manteau et son chapeau, elle manifeste l'intention de se retirer... Mais des visiteurs se font annoncer. C'est la marquise d'Amerville et les parents de Blanche qui viennent voir l'œuvre terminée de Raymond. Tous admirent, cependant qu'insensible aux louanges, le peintre s'est rapproché de la jeune fille et lui exprime à nouveau, avec l'éloquence et l'ardeur que donne le désespoir, toute l'étendue de son amour, et l'immense chagrin qu'il ressent à se séparer d'elle pour toujours. Contenant avec