Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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peine son émotion, elle hoche tristement la tête pour exprimer qu'il t'ait un rêve irréalisable, lève lentement sur lui des yeux qui disent toute sa tendresse contenue, et, lui tendant la main : « Adieu, oubliez-moi », dit-elle. Puis, détachant une rose de son corsage, elle la donne à Raymond, en gage de son affection et en souvenir des douces heures passées... . . . Raymond ne peut oublier Blanche. C'est en vain qu'il cherche dans le travail un dérivatif à son amour. C'est en vain que Rose, qui comprend sa peine, tente de le distraire, et de ramener à elle par un redoublement de tendresses ce cœur qu'une autre lui a pris. Obsédé par le désir de revoir la jeune fille, il se rend un après-midi chez la marquise d'Amerville. Son cœur l'a bien inspiré, car il y rencontre son cher modèle. Le trouble de ces deux êtres n'échappe pas à la marquise, qui, éloignant Blanche un instant, fait comprendre au peintre que sa liaison avec Rose Fleury lui interdit tout autre amour. Rappelé ainsi brutalement à la réalité des choses, et se rendant enfin compte qu'il est des chaînes qu'un honnête homme ne peut briser, si lourdes et si pesantes qu'elles puissent lui paraître, Raymond se lève et prend congé de la marquise. Rentré chez lui, il trace les mots suivants à l'adresse de Blanche : « Blanche, pardon