Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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« nez-moi, je ne dois plus \ ous revoir. Mes chaînes me lient « pour toujours. Jadis elles me lurent trop douces pour " (Iue je puisse les briser. Je souffre, je pleure et je vous « aime. \ lieu. Il a à peine terminé que Rose paraît. Elle va à lui pour l'embrasser, mais il feint de ne pas voir le geste, prend nerveusement la lettre, et prétextant li nécessité de s'absenter, il s'éloigne, laissant son amie seule et désolée. Jetant alors les yeux sur le buvard placé sur le bureau où Raymond vient d'écrire, elle remarque l'empreinte que les mots y ont laissée. Curieuse, elle le présente à la glace, qui lui renvoie la lettre adressée à Blanche dans toute sa cruelle vérité. Non seulement elle n'occupe plus de place dans le cœur de Raymond, mais elle lui est devenue à charge, elle est le boulet qu'il traîne, la barrière qui s'oppose à son bonheur ! S'il ne rompt pas avec elle c'est uniquement par devoir, en souvenir du passé !... Frappée ainsi en plein cœur, la jeune femme s'effondre en sanglots. Puis, se ressaisissant, les yeux secs maintenant, elle réfléchit un instant, et, digne et fière, elle se dresse. Elle vient de prendre un grand parti, comme seul en peut inspirer le réel amour à une âme noble et généreuse. Et, s'asseyant devant le petit bureau où, quelques instant auparavant, Raymond a écrit à Blanche, elle trace à l'adresse de