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sieurs de bien vouloir répondre au plus Lot. Néanmoins nous pouvons continuer la discus* mimi soi' cette question.
M. Labau. — Je dois faire remarquer que nous n'avons guère de réponse des exploitants du centre et ce sont cependant les plus directement intéressés.
M. Astier. — En effet, car quelle serait notre situation si ceux de la périphérie relevaient leurs prix alors que le centre maintiendrait les I' 'i\ actuels.
.M. Racket. — J'ai été le dernier à diminuer le prix des places: je ne puis me mettre à la disposition de chacun et je me réserve de voir ce que je ferai.
M. Richebé. — Vous pourriez tout au moins ul'envoyer 1'' tableau avec vos prix actuels.
.M. limite!. — Je ne l'ai pas l'ait parce que
i i bureau était démoli; mais je verrai de le
faire après la réunion des exploitants du Centre.
M. Rey. — Vous pouvez le faire, d'autant pins que cela n'engage en rien.
M. Richebé. — Je regrette que d'une façon générale on n'ait pas répondu à notre proposition cela aurait facilité l'entente par quartier.
.M. Boursier. — Nous tournons dans un cercle vicieux; le problème est très complexe, il est éxoessivemeni complexe, je dirai même insoluble si nous ne fixons pas d'abord un prix minimum que chacun pourra augmenter comme il le voudra.
M. Reynaud. — Quelle sanction aurez-vous contre celui qui ne voudra pas accepter le prix minimum? Il faudrait que chacun des exploitants réponde mais si l'un d'eux ne marche pas, que lui ferons-nous? II faudrait savoir si tout le monde est partisan de l'augmentation
.M. Richebé. — Si les loueurs ne nous aident pas, évidemment il nous sera difficile d'arriver à une solution; mais je crois que, comme leur intérêt le leur commande, ils marcheront avec nous.
M. Reynaud. — Je crois qu'il n'y a qu'une
solution : c'est que le bureau réunisse chaque catégorie d'exploitants et leur demande s'ils veulent augmenter ou non; si c'est oui il faudra voir alors les loueurs et leur demander s'ils consentent à s'engager à ne peus fournir à ceux qui n'appliqueraient pas l'augmentation.
M. Richebé. — Je sois obligé de faire préparer un travail que je soumettra à l'assemblée; nous allons réunir les exploitants par quartier, mais je veux savoir dès maintenant si ma laçon de faire esl approuvée; c'est là le premier pomi à trancher.
M. Boursier. — Nous parlons de quartier et de zone, mais si un exploitant de la dernière catégorie prend à un loueur, quitte à payer pins cher, des premières vues, nous ne pourrons évidemment pas l'en empêcher.
M. Rachet. - 11 faut que les programmes marchent d'accord avec les prix et éviter qu'un exploitant à prix élevé ait des vues de première catégorie après un exploitant à prix bas.
M. Richebé. — Nous suivons une marche; nous ne pouvons dès maintenant dire quel en sera le résultat ; nous travaillons dans l'intérêt général de la corporation, si nous n'aboutissons pas. ce sera regrettable, mais avant tâchons de faire tout notre possible pour arriver à un résultat.
M. Jullien. — Je ferai remarquer au bureau qu'il va se donner beaucoup de mal. Il faudrait tout d'abord qu'il s'assure que MM. Audric et Breton, Pathé. Reynaud, l'Union des Grands Editeurs, etc.. approuveront ce que nous venons de dire et ne loueront pas aux dissidents.
.h' suis chargé par M. Sardou de vous dire qu'à son grand regret il ne peut accepter votre projet d'augmentation, car son exploitation de cinématographe se joint à une exploitation commerciale. C'est là un cas particulier, mais nous pourrons en rencontrer d'autres, que ferons-nous?
M. Peracchioni. — 11 faudrait voir si la : majorité esl partisan de l'augmentation, si petite
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