Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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— 30 eoife-elle, ne serait-elle que de 0 fr. 05 ou 0 fr. 10. La première catégorie suivra, je crois, le n Hivernent; nous allons voir la deuxième cal '•.■. irie où ions les exploitants se sont prononces en faveur de l'augmentation. Il faudrait voir s'ils n'accepteraienl pas une augmentation avec une différence de o fr. 20 par exemple -•:> les prix du centre. .M. Richebé. — Noue allons réunir les exploitants par quartiers, nous verrons ensuite. M. Reynaud. — Je répète qu'il vaudrai! mieux d'abord réunir les loueurs, car sans eux vous ne pourrez rien l'aire. .\l. l. aluni. — Je crois qu'on parle un peu Irop de mesures draconiennes, alors qu'il faut surtout un consenlemenl mutuel; ce n'est pas avec la peur du gendarme el en cherchant à inspirer la lerreur que nous aboutirons. Il faut réunir les exploitants par quartiers et démontrer à deux qui n'en seraient pas convaincus que l'intérêt général et particulier nous commande d'augmenter les prix, s'il est impossible d'arriver par celle voie, il n'y aura qu'à y renoncer sans chercher à mettre tel ou tel loueur eu mauvaise posture. Si la Maison Pathé refuse île partager votre façon de voir, que ferez\oiis? et je cite Pathé parce que les directeurs de Marseille peuvent être disposés à marcher avec nous, mais .:n sera-t-i] de même de leur administration centrale. Le mouvement aboutira si lous les exploitants y mettent de la bonne volonté, sans cela l'intention du conseil sera caduque. M. Richebé. Toul le monde, je le crois, veui augmenter, mais permettez-moi de vous dire qu'il ne faut pas songer a irop augmenter car d'après des renseignements que j'ai à Litre confidentiel et sur lesquels je ne puis m'élendre en ce moment, une campagne menée par les théâtres et cafés-concerts se prépare contre nous et nous allons avoir à soutenir une lutte sérieuse. Nous axons travaillé jusqu'à maintenanl grâce aux bas prix que nous avons faits; nous axons îles capitaux engagés, nous devons défendre nos intérêts, c'est entendu, mais nous u'arivei'ons qu'en nous unissant et marchant bien d'accord. Je vous répète que j'ai des renseignements très sérieux, prenons donc garde. il faut que nous réunissions les loueurs, nous nous entendions axée eux et suivant leur décision le Syndical verra ce qu'il aura à faire. M. Labau. — Mettons de côté le centre; occupons-nous d'abord des autres. M. Richebé. — Votre quartier peut être lésé h ui comme le centre, car un café-concert peut 1res bien se monter à côté de votre établissement. Cet hiver il faudra nous serrer Les coudes pour nous défendre car des combinaisons préparées; il faut que nous empêchions les cafés-concerts et théâtres de faire, comme ils l' projettent, du cinéma à très lion marché. M. Reynaud. — El même gratuit. M. Boursier. — Puisque celle question d'augmentation risque de faciliter la concurrence que i s allons avoir à soutenir, il vaudrait mieux rester dans le statu quo. M. Richebé. — CependaoJ nous pouvons menter nos prix dans une certaine mesure sans nuire à nos intérêts. M. Boursier. — J'estime que pour le moment il n'y a que deux choses à faire : 1" liv tarif minimum: ■> convoquer les loueurs. hans le- réunions par quartiers l'intérêt particulier primera toujours l'intérêt général; chacun lutte contre son voisin tant qu'il peut; je serai toujours d'accord axée les exploitants d'Endoume mi de la Belle-de-Mai, je ne serai jamais d'acord avec celui qui est près de chez. moi ei il sera bien difficile que je m'entende avec lui. il faut donc je le répèle, d'abord Qxer le prix minimum, et ensuite nous entendre avec les loueurs dont les intérêts sonl en somme connexes aux nôtres; sans cela nous pmirrons discuter mille ans nous n'arriverons à rien. Je suis d'autanl plus à mon aise pour dire cela que je suis tout à l'ail impartial dan la question puisque moi je fais payer plus cher L' America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris ===== Métro s Parmentier ===== Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son mat Jr tel perfectionné et se chargera de Vos ji.ises de Vues, tirages, titres, etc., etc.