Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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37 avez reçu de Paris le récépissé de dépôt de noire requête contre l'arrêté de .Marseille. " Agréez, etc.. « Signé : Miane ». bu Syndical de la Côte d'Azur : « M. Reynaud assistant à nuire dernière réunion nous ayant communiqué votre désir de réunir \olre Syndical avec le nôtre tout en conservant notre autonomie. Nous n'avons pu Énettre celle question à l'ordre du jour car étant Ires sérieuse il faut que la majorité de nos membres soit présents. « Je vous demande dune, mon cher Collègue, d ajourner nuire réponse à noire prochaine réunion qui aura lieu le 3 septembre prochain; à ce cornent, tous les membres seront rentres cl nous pourrons discuter utilement. ii Croyez, cher collègue, etc.. « Signé : (Jrimaldi ». Du maire de Marseille communiquée par le directeur de l'Agence Cénérale de Cinématographe) : " En réponse à votre lettre en date du 25 juillet, j'ai l'honneur de vous l'aire eonnaitre qu'après enquête j'estime que les films représentant l'arrestation de Garnier et de Vallet m doivent pas passer dans les établissements cinématographiques de notre ville. « Agre'ez, Monsieur le Directeur, etc.. ■ Pour le maire de Marseille. « L'adjoint délégué Signé . Bayle ». J'ai écrit aux syndiqués d'Aix, d'Avignon, je n'ai pas eu de réponse; je leur écrirai à nouveau par lettre recommandée, s'ils ne répondent encore pas. tant pis pour eux. Ttevenanl sur ce que je vous ai dit. il esi indispensable que nous prenions nos dispositions pour cet hiver et obtenions des loueurs l'engagement de ne plus fournir aux cafés=-conii ils des films à moiâs qu'ils fassent du cinéma complètement et ne se contentent pas d'intercaler i|iielqucs vues dans leur programme de concert. Si un loueur y manque le Syndicat inler\ iendra. i/. Boursier. — Et ceux qui font du caféfoncerl la plus grande partie de l'année et du cinéma pendant trois mois? .1/. Richebé. — Ce sont des cafés-coneerts. La règle leur. sera applicable. Il faut défendre nos intérêts; si les eafésconeerts font du cinéma, si les cafés en font aussi, dans quelle situation serons-nous? .1/. Boursier. — Quelle sera la sanction si tous les loueurs fournissent des vues aux cafésconcerts et à tout le monde? M. Richebé. — Le Syndicat les mettra à l'index, el nous serons assez puissants pour nous procurer les vues qui nous seront nécessaires; mais je crois que jamais un loueur ne voudra fc:i!:enter la minorité contre la majorité. i/. Courtier. — J'estime qu'avant de parler du mesures draconiennes à l'égard des loueurs, il convienl de les convoquer el de connaître leurs intentions. .)/. Bichebé. — Nous sommes d'accord, el bien entendu, nous ne prendrons pas de décision avant de les avoir vus. .1/. Gutgui. — Je sais que les loueurs ont pu prendre des engagements du genre de celui que nous allons leur demander. .!/. Boursier. — 11 convienl de considérer qu'en la circonstance leurs intérêts sont opposés aux nôtres el qu'il y a lieu de les convoquer tous sans exception pour leur poser la question, car si nous parlons sans eux. ils parleront sans nous; ils se réuniront de leur côté e! s'entendront. M. Richebé. — Pour nous résumer, il esl entendu que le prix minimum esl fixé à 0 fr. 20; nous allons procéder aux réunions d'abord d'exploitants par quartiers, puis des loueurs auxquels nous demanderons les engagements nécessaires pour nous défendre contre les cafés-concerts. .)/. Jullien. — M. Grimaldi. président du Syndical de la Côle-d'Azur, vient de lancer un organe cinématographique; je proposerai que, comme marque de sympathie, le Syndical s'\ ab ie. d'autant plus que M. Grimaldi esl des nôtres. .1/. Richebé. — Je partage entièrement votre façon de voir, et je ne pense pas que personne fasse d'opposition; -nous nous abonnerons dune .1/. Angelin, — Je dois signaler que les exploitations branchées sur courant alternatif, à Saint-Loup, à Saint-Marcel, sont exposées a se voir couper le courant, d'après les 'conditions des contrats, de G heures du malin à G heures du soir. Par suite, les matinées sont compromises, el il me semble qu'on pourrait obtenir que la faculté d'interruption soif prévue seuteii! Mil de G heures du malin à i heures -du s»ir au moins. .1/. Richebé. — Veuillez m'adresser une lettre sur celle question; le Bureau s'en occupera el fera immédiatement le nécessaire. La séance est levée. Le Secrétaire: E. Mouttet. sa Abonnez=Vous AU Ciné=Journal ! C'est votre intérêt.